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La coproduction sur le web, ça marche

Exemple le plus connu : Mymajorcompany. Le label communautaire dont le principe consiste à produire un artiste grâce aux investissements (minimes) du grand public a fait ses preuves avec, notamment, Grégoire et son album Moi + Toi. Une espèce de réseau social contributif qui permet de faire « sortir » des artistes.
C’est fort de cette réussite qu’il y a quelques semaines a été lancé…

Exemple le plus connu : Mymajorcompany.
Le label communautaire dont le principe consiste à produire un artiste grâce aux investissements (minimes) du grand public a fait ses preuves avec, notamment, Grégoire et son album Moi + Toi. Une espèce de réseau social contributif qui permet de faire « sortir » des artistes.
C’est fort de cette réussite qu’il y a quelques semaines a été lancé, avec la maison d’édition XO, le site Mymajorcompanybooks.com, qui propose « aux internautes de devenir éditeurs » et « aux auteurs de signer chez un grand éditeur ».

On voit ici et là ce modèle s’adapter à d’autres domaines, toujours liés à l’artistique :
– la BD avec le site belge Sandawe.com où des dessinateurs de BD présentent leur travail afin d’inciter les internautes à participer au financement de leurs albums.
– le mobilier, avec Ledito.com qui est un site de co-financement de projets de designers. Les membres du site investissent dans les projets qui leur semblent prometteurs et lorsque la somme de 3 000 euros est atteinte pour un projet, Ledito.com fabrique et commercialise le meuble. Chaque internaute ayant investi dans ce meuble peut l’acheter à – 20 % et touche des royalties pendant 10 ans.

Sources : JDN, Rue89

4 commentaires sur “La coproduction sur le web, ça marche”

Arachne dit :

Et sinon, connaissez-vous Ulule ?
Un peu le même principe de coproduction, mais avec des compensations en nature plutôt qu'en sous. http://www.ulule.com/

Rph66 dit :

Mymajorcompanybooks.com ça ne peut que marcher lorsqu'on voit les réussites des critiques d'amateurs : dans la presse mag, les catalogues (Le Furet, France Loisirs, Amazon…), la pub, etc.
Littérature et musique c'est fait donc. Le design aussi. Et pour l'art moderne qui va s'y mettre ?

[…] This post was mentioned on Twitter by Jézabel Breton, Marie-Noelle Imbart. Marie-Noelle Imbart said: La coproduction sur le web, ça marche http://bit.ly/cBvXbU via @AddToAny […]

cedric dit :

Hello people,

Je me présente : Cédric, community manager d'Ulule, le site que cite Arachne juste au-dessus.

Comme elle le précise très justement (merci pour ça !), Ulule se base sur des compensations en nature à court/moyen terme plutôt que sur la promesse de pourcentages sur les bénéfices (si bénéfices il y a) qui ne fonctionne finalement pour les internautes que dans la très petite proportion de projets qui rencontrent un très grand succès.

Ulule accueille tous type de projets artistiques, sociaux et humanitaires. Du jeu vidéo aux reportages à Haïti. Ulule fonctionne sur un principe de "tout ou rien" : vous n'êtes débité de votre soutien QUE si le projet atteint au moins 100% à sa date limite.

Ah oui, Ulule est aussi (à ma connaissance) le premier service de crowdfunding gratuit pour les porteurs de projets. Ce qui n'est pas un mince avantage. 😉

Mais vous ne devriez pas me croire sur parole, jugez par vous-mêmes : http://www.ulule.com !

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