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Et vous, comment vous sentez-vous au boulot ?

Démotivation, refus de responsabilité, absence de prise de risque, quand le climat…

Démotivation, refus de responsabilité, absence de prise de risque, quand le climat interne se dégrade, c’est l’ensemble de la logique d’entreprise qui en pâtit… Et en cette période de crise, l’enjeu est d’autant plus important.

La prise de conscience

Pas facile pour un manager qui a la tête dans le guidon, et qui s’efforce de prévoir pour diriger, d’être alerté par une dégradation du climat interne.  Il existe cependant quelques signes qui ne trompent pas comme les démissions subites, la multiplication des mails « parapluies » ou encore la dégradation du sens des responsabilités. Il est alors facile de fermer les yeux et de considérer que ces phénomènes sont inéluctables quand l’esprit de compétition interne accompagne un management sous tension. Pourtant, il est évident que la majorité d’entre nous souffre dans pareil contexte. Alors comment revenir à une relation d’adulte à adulte quand le fonctionnement en mode parent/enfant a si longtemps été la règle ?

Changer les pratiques

Casser la mécanique n’est pas évident et ici l’exemplarité du manager est primordiale et conditionne le changement des pratiques. A l’inverse, les faiblesses ou revirements incessants d’attitudes ont des effets destructeurs sur les changements amorcés. Favoriser l’esprit collectif, mettre en place une charte managériale, développer l’esprit d’entreprise ou encore instaurer une véritable politique de marque employeur sont quelques outils (parmi d’autres) qui permettent d’assurer une communication collective saine. Il ne s’agit pas ici de tomber dans un angélisme béat en tournant le dos aux contraintes économiques et concurrentielles. Mais force est de constater qu’une équipe soudée où chaque élément navigue dans la même direction constitue un atout considérable de la logique et du dynamisme d’entreprise.

2 commentaires sur “Et vous, comment vous sentez-vous au boulot ?”

JEan pierre dit :

Bonjour,
Ma réponse : MAL !

Vous pourriez rajouter que la démotivation des salariés (les crouillos qui réalisent le travail et qui touche à peine 2000 € net/mois, allez vivre sur Paris avec ça…) va de paire avec les baisses de salaire : en effet, sans augmentation de minimum 2%/an, chaque salarié à une perte de salaire de 2% du à la hausse systématique des taxes, mutuelle, sncf…etc.
Évidement, les managers qui touchent 3 à 4 fois le salaire de leurs "crouillos" s'en foutent, car ils pourraient vivre avec seulement la moitié de leur salaire…
Quand vous voyez que des directrices récemment arrivées font appelle à des agences extérieur pour pondre une stratégie marketing. Du coup, un budget pharaonique est claqué alors que c'est elles qui sont censées réaliser la stratégie avec leurs petites mains (ou devrais je dire petit cerveau). Les managers préfèrent (comme d'habitude) claqué leur budget dans des agences externes plutôt que de faire travailler leur équipe et de les encourager (PAR DES PRIMES, ca marche bien ! et mieux que des MERCI A TOUTE l'EQUIPE par email).
Quand vous voyez que vous sortez des gros projets comme des gros sites web et que le directeur (qui touche environ 120 000 €) ne se bouge même pas le cul pour payer une bouteille de champagne frais à 20€…
Bref, avec tous ces signes que les managers envoient aux salariés, la démotivation va souvent de mise avec la petitesse des managers…

PS : BRAVO et merci pour l'ensemble de votre blog, il est top !

Kate dit :

2000€ net/mois.
J'aimerais avoir ce salaire-là.
J'ai 1430€ net/mois avec un BAC+5. Et je vis sur Paris.

Là on peut parler de démotivation. 🙂

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