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Génération Y : plus jeune plus libre plus fort

Ils sont souvent décriés ces jeunes de la génération Y : enfants rois,…

Ils sont souvent décriés ces jeunes de la génération Y : enfants rois, égoïstes impatients impulsifs, effrontés… bref rien de très élogieux pour ceux que l’on qualifie volontiers de sales gosses.

Cependant ce goût de la liberté et de l’indépendance (mais aussi la créativité qu’ils revendiquent et qu’on leur reconnaît) les incite  à revendiquer un état d’esprit d’entrepreneur. En effet pour plus de 90% entrepreneuriat n’est pas une fonction, ou un projet de création comme nous pourrions l’entendre de prime abord mais bien une façon d’être, un esprit libertaire et sans attache.

Et pour preuve, alors que souvent leurs parents effectuaient une grande partie de leur carrière dans la même entreprise, il n’est pas question pour eux de s’enraciner. Ce qui explique le turn-over effréné (en moyenne 2,5 ans sur un poste) et une volonté farouche d’être sur le terrain (38% souhaitent plutôt intégrer une startup plutôt qu’être diplômés).

D’ailleurs ils ne cherchent pas un emploi mais une aventure professionnelle qui leur apportera satisfaction, et qui surtout n’entravera pas leur épanouissement personnel. C’est bien d’ailleurs pour cela que 72% se disent prêts à partir s’ils ne se sentent pas à leur aise.

Une petite anecdote pour révéler leur caractère insoumis, celle de cette Directrice d’agence de pub qui, souhaitant secouer un de ses salariés âgé de 28 ans pour qu’il accepte darriver au bureau avant 11 h 30 s’est vu répondre : « C’est pas de ma faute, c’est mon biorythme. » Oui, faut dire que près de 90% des Millennials veulent choisir où et quand ils travaillent (surtout la nuit et depuis chez eux en ce qui les concerne).

Sûrs d’eux ? Certainement et c’est pourquoi ils s’estiment aujourd’hui à plus de 68% à pouvoir prendre la relève sur les générations plus anciennes… et ça marche car leur personnalité, créative, authentique, franche se montre aussi innovante et sait faire avancer l’entreprise.

Sources : Viuz, Odesk, Le Monde

15 commentaires sur “Génération Y : plus jeune plus libre plus fort”

API dit :

Quelle bonne nouvelle.. des jeunes qui ambitionnent un épanouissement professionnel et le privilégie au réflexe "sécurité/ je suis planqué dans le fromage" des générations précédentes… oui, le monde bouge…c'est stimulant. Evidemment il faudra adapter le management à ses électrons libres.. Challenge pour les RH..

Beaho dit :

N'est-ce pas le principe même de la jeunesse ?
"Notre jeunesse (…) est mal élevée. Elle se moque de l'autorité et n'a aucune espèce de respect pour les anciens. Nos enfants d'aujourd'hui (…) ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans une pièce. Ils répondent à leurs parents et bavardent au lieu de travailler. Ils sont tout simplement mauvais."
Socrate (470-399 av. JC)

Efzez dit :

Merci Beaho pour ce commentaire plein de bon sens…Les caractéristiques prêtées à la "Génération Y" sont strictement identiques à toutes celles qu'une génération N donne à une génération N-1…

Entre mauvais chiffres, mauvaises interprétations et manipulations, on en arrive à sortir ce genre de phrases
"il n’est pas question pour eux de s’enraciner. Ce qui explique le turn-over effréné (en moyenne 2,5 ans sur un poste)"

Ou comment donner la responsabilité du turn over aux jeunes salariés et en faire une généralité pour toute une génération.

Si je rentre dans cette dynamique, en tant que "Y" et vers les "X" : Mesdames et Messieurs, acceptez le changement, ça fait parfois du bien

Jp dit :

Voici un bel article plein de clichés… assez moyen

Honorine dit :

Ah la fameuse résistance au changement a encore de beaux jours devant elle

cecisimple dit :

schématisé mais bien vu. Je m y retrouve. Cependant cet esprit libertaire n est autre qu une mutation parmi tant d autres de notre société… affaire a suivre

Flo dit :

Je crois qu'on est comme ça, oui. Que noter génération Y sera une éternelle insatisfaite, en perpétuels mouvements et mutations car elle se rend compte que le monde dans lequel nous vivons n'a pas de sens.
Que le travail pour le travail a encore moins de sens, mais que, dans le monde dans lequel nous vivons, nous n'avons plus le choix : pour être épanoui, il faut un travail qui nous plaît et nous inspire.
Je suis en plein dans cette génération Y. Mes amis également. Et nous sommes tous en quête de quelque chose qui ne se récupère pas : le passé.

lpoupet dit :

Ils sont tellement rebelles et géniaux que leur taux de chômage est de 25,7%… Franchement je ne suis pas certain que ce genre d'article les motive plus… enfin ceci dit cet article ne coïncide peut être pas avec leurs biorythmes, il n'y a sans pas de danger qu'ils le lisent… Moi je pense que si ils ne veulent pas faire partie du 1/4 monde d'ici peu ils feraient bien d'arrêter de penser à leur biorythme et de se lancer sérieusement au boulot!
Laurent.

Efzez dit :

Oui Laurent, parce que comme le fait si bien cet article, si un jeune arrive à 11h30 au bureau, on peut ensuite dire "ilS feraiENt bien d'arrêter de penser à leur biorythme".

Merci pour ces raccourcis magnifique qui nous expliquent mieux comment les théories fumeuses sur la génération Y cartonnent aujourd'hui.

Flo dit :

Ho mais c'est rigolo, ça.
Ramener le taux de chômage des jeunes à leur soit-disant fainéantise n'est absolument pas un raccourci non plus.

Alors je vais vous expliquer 2/3 petits trucs, comme ça.

Quand on entend, pendant toutes les années de collège et de lycée, que nous ne serons rien dans la vie si nous ne faisons pas de longues études (minimum Bac+3), c'est évident qu'un tel discours, au bout d'un moment, ne nous rentre pas dans la tête.
Si on réfléchit un peu, pourquoi les profs disent ça ? Allez, je vous laisse cogiter un peu sur le sujet.

Devons-nous nous excuser, nous génération Y de fainéants, d'avoir eu envie d'accéder aux métiers auxquels, vous autres, enfants de Mai 68, avez eu accès sans aucun problème car tout était à construire ?

Trop facile quand la France n'engage AUCUN moyen pour s'intéresser aux capacités des gamins de 15 ans, à qui on demande "tu veux faire quoi quand tu seras plus grand ?" depuis qu'ils ont 3 ans. Aucun moyen n'est mis en place pour orienter de manière efficace.
N'y avez-vous jamais réfléchi ? Visiblement, d'après le peu de matière et de réflexion qui se cachent derrière vos commentaires, non.

La faute est à qui ?
Et si c'était à reporter sur les générations passées, peut-être celles auxquelles vous appartenez ? C'est sûr que nous, qui entrons dans la vie active, sommes fautifs des décisions politiques prises ces 60 dernières années.
Quand les personnes que vous critiquez ont entre 25 et 35 ans, vous remarquerez bien qu'il y a un léger souci, déjà.

Critiquez autant que vous le voudrez. Moquez vous de nos biorythmes.
Mais gardez bien à l'esprit que la Génération Y a pris conscience d'une chose, à 20 ans, que le Français moyen mettait 42-années-de-cotisation à comprendre auparavant : le travail, c'est bien. La vie, c'est mieux.

lpoupet dit :

Flo, essayez de concevoir que le travail fait partie de 80% de votre vie éveillée, il est donc primordial d'aimer ce que vous faites pour subvenir à vos besoins. Sinon effectivement se lever le matin est compliqué, et votre "biorythme s'en trouve mal adapté. D'autre part c'est toujours la locomotive qui tire les wagons et pas l'inverse, c'est à dire que se sont les jeunes qui avancent cela me semble évident. Arrêtez de demander à la "France" de faire quoique ce soit la "France" fait ce qu'elle peut, nous sommes un tout petit pays, mais rempli de génies qui sont démotivés.

Flo dit :

Alors posez-vous les bonnes questions plutôt que de dire que les gens sont de cette génération sont des fainéants.
Non parce qu'on pourrait en ajouter dans la balance, des choses que les gens de la génération Baby-Boom ont créé pour démotiver les jeunes : les stages à n'en plus finir, les salaires non payés, les "on vous prend mais en free-lance et on oublie de vous payer pendant 8 mois et vous n'avez pas d'autres choix que de l'accepter", les diplômes inutiles, les formations à la mords-mois-le-noeud, les justifications incessantes. Et les administrations qui encadrent tout ça sans même se demander s'il y a un pilote dans l'avion.

Alors vous me faîtes rire à vous poser en donneur de leçons. Mais quand on a participé à foutre le monde dans une telle merde, on ferait mieux de faire profil bas et d'attendre patiemment que la retraite arrive pour profiter de la vie.

Si le monde ne tourne plus rond, si 50% des gens de mon entourage (et j'ai 30 ans) ont déjà fait au moins une dépression et connu l'enfer des anxiolytiques et anti-dépresseurs, c'est parce que des gens étriqués d'esprit, qui n'ont eu que le profit en tête pendant des années, ont géré un pays, un continent, un monde qui ne se reconnaît pas dans ses valeurs.

Sylvain dit :

La génération Y, des génies démotivés ? Il faudrait qu'ils soient motivés par quoi exactement ?

Par les entreprises, qui considèrent leur personnel comme une "ressource humaine", permutable, remplaçable, et qu'elles refusent de former (cf. les milliers d'offres cherchant des profils débutants hyperspécialisés), de payer à sa juste valeur (cf. répartition des revenus du travail vs revenus du capital) ? Pas étonnant que les jeunes soient cyniques, infidèles, et cherchent juste à profiter des entreprises. Les entreprises ne se privent *jamais* d'exploiter les salariés jusqu'à la limite de la légalité, les salariés (jeunes et moins jeunes) seraient bien idiots de ne pas faire exactement pareil.

Alors l'entreprenariat, oui, c'est beau, mais faut avoir les moyens. Il faut que papa et maman puissent sortir un peu de "love money", de quoi tenir le temps de faire un business plan, de développer un prototype, de trouver des investisseurs. Sinon il reste juste l'informatique, où il est possible avec peu de moyens de lancer un produit "mee too" bancal (une nième app pour iPhone), sans aucune viabilité financière possible, dans l'espoir d'être racheté par un gros et de toucher le jackpot … une sorte d'entreprenariat façon "ticket de loto", où l'on fait miroiter le gros lot pour faire travailler des gogos gratuitement …

Les sondages n'engagent que ceux qui y croient 🙂 Sur le terrain, les 18-30 se demandent surtout comment ils vont se sortir du merdier dans lequel les boomers les ont mis.

Christophe dit :

Je pense personnellement que c'est bien mieux comme ça. C'est à dire que c'est bien mieux si une génération met un point d'honneur au fait de s'épanouir professionnellement et ne pas seulement bosser pour amasser de l'argent.

cCoquet dit :

Doit-on parler de générations ou d'évolution de société ?
N'est-ce pas notre environnement qui influence nos comportements ?

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