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Le collaboratif serait-il en train de détruire des emplois ?

Travailler / jouir d’un bien / se déplacer / voyager / vivre (rayez la mention inutile) tout seul dans son coin c’est fini ! On partage dorénavant (presque) tout ! Le collaboratif infiltre progressivement tous les pans de notre existence… Et le modèle économique a l’air de fonctionner…

La propriété, c’est ringard !

On a voulu nous faire croire pendant des années qu’il fallait acheter la perceuse dont on se sert une fois dans l’année, ou acheter la voiture qu’on utilise un week-end sur trois pour aller chez Tatie Suzette…
Alors que non, aujourd’hui on le sait, tout peut se partager : même le lieu de travail est devenu un espace « collaboratif » où l’on met en commun une connexion Internet, une imprimante en WIFI et un peu d’interaction sociale (pour les indépendants qui en ont parfois besoin)…

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Plutôt que de l’objet ou du lieu, c’est de son usage dont nous avons besoin. Plutôt qu’être propriétaire, on préfère être malin. 8 Français sur 10 pratiquent occasionnellement ou régulièrement la consommation collaborative. La crise est bien entendu passée par là, mais pas seulement.
Des centaines de plateformes collaboratives fleurissent sur le net et remettent au goût du jour le troc ou réinventent la location. La consommation devient plus raisonnée et moins coûteuse, on cherche à optimiser l’usage d’un objet, à protéger l’environnement et, cerise sur le gâteau, on crée du lien social !

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Pas de liste exhaustive mais voici quelques idées assez symptomatiques de ce qui se passe en ce moment (moins connues que Blablacar ou AirBnB), si vous ne les connaissez pas encore… :

– Parkopedia : l’application collaborative qui vous dit où trouver de la place pour se garer et à quel tarif.

– Repair café : ne jetez plus vos appareils électroménagers, trouvez un lieu où des volontaires vous donnent un coup de main pour les réparer !

– La Ruche qui dit oui : un bon moyen de se fournir en produits alimentaires directement auprès du producteur, sans engagement dans le temps !

– Quirky : la plateforme collaborative new-yorkaise qui permet aux clients de proposer leurs propres inventions, commercialisées suite à un vote populaire.

– Les Troc’heures : la communauté de Castorama où les bricoleurs du dimanche troquent du temps de pose de parquet contre du temps de tapissage…

– Airpnp : qui vous donne de bonnes adresses (toilettes publiques, commerçants ou particuliers volontaires) pour un besoin pressant…

Le modèle collaboratif fait néanmoins peur. Risque-t-il de détruire des emplois ? C’est ce que dit la concurrence : les hôteliers, les loueurs de voiture… Mais on voit aussi des start-up se lancer et embaucher…
C’est donc sur la durée qu’on pourra valider ce modèle comme créateur de jobs… Mais certains y travaillent…

 

Source : Com’ent, Boursorama, Presse Citron, Le Monde.
Copyright : Little Escape, Ask Media, La Poste.

4 commentaires sur “Le collaboratif serait-il en train de détruire des emplois ?”

Fifibrindacier dit :

Quand vous dites que le modèle collaboratif fait peur, vous avez raison, et pourtant ! Ce modèle économique est un changement inéluctable dans notre façon de consommer et en totale adéquation avec l’économie sociale et solidaire. Donc pérenne sans aucun doute.

LabEss dit :

Cette nouvelle économie s’appuie sur 4 piliers : économique, social, environnemental et numérique. L’aventure est en marche, bravo pour votre article.
http://www.lelabo-ess.org/?L-economie-collaborative-produire

Beatrice dit :

J’espère oui que cela fait peur à ceux qui tiennent les marchés financiers, qu’ils se posent des questions sur ce pouvoir de l’individu. Notre pouvoir à faire changer les modes de consommation, d’échange, de partage et qu’il pèse enfin dans la balance…
N’oublions pas que nous sommes bien plus nombreux !

kartesy1 dit :

le participatif à forcément de l’avenir et un bel avenir !
dans la consommation et le bénévolat.
mais comme à chaque « nouveau système » (né aux USA il y a plus de 12 ans) il y a des dérives…
et les dérives sont déjà présentes, dans d’autres domaines que celui de la consommation,
le participatif est aussi appelé le crowdsourcing et parfois du perverted crowdsourcing, car certains entrepreneurs ont trouvé par ce biais le moyen de contourner les lois qui régissent le code du travail.
Sans une règlementation rapide dans ce domaine le crowdsourcing se transformera en esclavagisme moderne : en faisant travailler plusieurs milliers de personnes pour n’en rémunérer qu’1 seule avec des cacahuètes et sans aucun statut légal ; contre d’autres sociétés qui vendent le même produit/service en payant chacun de ses travailleurs, malheureusement cela existe déjà, ce n’est pas de la fiction.
Ce modèle économique est une avancée certaine quand il est bien utilisé, mais une véritable guillotine quand il est utilisé pour engraisser une poignée contre une majorité.
Ce système fonctionne dans la consommation, mais quand il est calqué sur d’autres domaines : la recherche, la science, l’enseignement, la création, le juridique, la médecine, etc., cela peut faire des ravages…

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