Carambar, histoire de l’or en barre

C’est à Marcq-en-Baroeul, où se situe toujours l’usine de production (passée depuis dans le giron de Kraft Foods, devenu Mondelez), qu’en 1954, un contremaître cherche à écouler un excédent de chocolat en y mêlant du caramel.
La machine qui se met à dérailler sort de longues barres de ce précieux mélange, bien différentes des toffees attendus.
Caram’bar signifie caramel en barre et si la marque a depuis perdu son apostrophe, elle ne représente pas moins d’un milliard d’exemplaires par an.
Un Carambar est vendu toutes les trente secondes, majoritairement en France. 80 % des actes d’achat se font à l’unité dans les boulangeries.

C’est le 1er janvier 1969 qu’apparaissent les fameuses devinettes imprimées au verso des papillotes. Elles sont issues de concours faits dans les écoles, et le prix à gagner est son poids en Carambar.
20 ans plus tard, on voit apparaître les célèbres « Monsieur et Madame ont un fils…», puis les « Ta mère… », et enfin les « On ne dit pas » : ça vous rappelle des souvenirs ?

Suivront d’autres concours, des partenariats (Titeuf, Elie Simoun), jusqu’au fameux Poisson d’avril de 2013 (orchestré par Fred & Farid) qui va consolider l’aura de la marque : une couverture média de folie (dont 43 passages TV), 2 mois de croissance à 2 chiffres et une notoriété difficile à atteindre :
70 % des familles françaises ont entendu parler de cette blague et 70 % l’ont appréciée !