Le Magazine

Vivre 1000 ans n’est pas une utopie

Pourquoi Laurent Alexandre pense que certains d’entre nous vivront 1000 ans.
Laurent Alexandre nous parle de nos durées de vie

Nous, on adore Laurent Alexandre, son air sage et ses paroles surprenantes. Nous citions il y a peu la lettre à ses enfants, Un cri du coeur plein de bon sens et d’anarchie qui parle d’avenir, de formation, de valeurs…
Ici, c’est une intervention au Tedx Paris dans laquelle il explique comment nos durées de vies augmentent selon la loi de Moore et demande si l’immortalité n’est pas à brève échéance.

Pour rappel, Laurent Alexandre est (excusez du peu) chirurgien et urologue de formation, bardé de diplômes (Science Po, HEC et ENA). Entrepreneur hyperactif et pionnier d’internet (cofondateur du site Doctissimo.fr), et coureur de marathon. Ouf…

3 commentaires sur “Vivre 1000 ans n’est pas une utopie”

Eva maurois dit :

Toujours aussi brillant. Et pédagogue aussi. Merci Elaee on ne se lasse pas de votre mag dans lequel je puise toutes les choses à savoir pour mes candidatures et plein d’infos qui font du bien a mon petit cerveau. Merci à toute l’équipe

Yves Goulnik dit :

On ne se lasse pas de ce magazine, qui donne souvent à réfléchir, mais là il y trop à dire pour cette petite boite (de texte), et à objecter, ou au moins remettre en contexte. Pour brillant que soit Laurent Alexandre, et j’ai eu la chance de le rencontrer lors d’une table à laquelle j’ai également participé, il a une approche messianique comme on en a déjà connu à propos de l’intelligence artificielle dans les années 80. Aucun doute sur le spectaculaire des avancées technologiques et notre inpréparation, pour autant il n’y a pas de déterminisme ni d’inévitabilité, les enjeux sociaux et sociétaux mettant un frein, ce qu’on peut regretter parfois, mais souhaiter ailleurs – voir par exemple la position du généticien Axel Kahn. À supposer que l’immortalité dont il parle (pour certains) soit possible, serait-elle désirable, et d’ailleurs auxquels d’entre nous cette possibilité serait-elle ouverte? Je ne parle pas de l’espérance de vie à la naissance, c’est de cela spécifiquement qu’il s’agit, mais du coût. On parle depuis une dizaine d’années de médecine personnalisée, mais le modèle économique ne fonctionne plus avec les technologies actuelles (biotechnologies, thérapies ciblées de + en + cher à ‘rentabiliser’ sur un nombre de plus en plus petit de personnes). Voir les débats sur le plan de financement de la sécurité sociale, ou les enjeux de l’Obamacare de l’autre côté de l’Atlantique. Quant à la loi de Moore, d’une part elle vient buter sur les limites de la physique (au point qu’on étudie aujourd’hui les alternatives basées sur le vivant), et d’autre part on est bien loin de ce ratio en ce qui concerne l’espérance de vie à la naissance – laquelle a surtout progressé avec l’hygiène… et un certain recul des guerres en occident. Au final, il faut prendre quand même un sérieux recul avant de prendre un possible hypothétique pour futur réaliste.

Y.Goulnik dit :

Difficile de rebondir après le tsunami américain, mais je ne peux pas m’empêcher d’ajouter un point que ce brillant orateur a laissé aux oubliettes, celui de la résistance aux antimicrobiaux. http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs194/fr/ On pensait les grands fléaux infectieux depuis longtemps derrière nous, avec une médecine ayant progressivement résolu les maladies aigues pour se consacrer aux pathologies chroniques depuis une cinquantaine d’années. Au point de considérer la vaccination avec une certaine arrogance critique, en particulier en France. Pour autant, micromachines et autres technologies auront du mal à lutter, par exemple contre un staphylocoque doré, qui produit 10 générations en moins de 12 heures, soit 1 million de descendants. On pourrait citer la tuberculose en forte progression, le risque épidémique de typhoïde, et bien d’autres… Alors mille ans, mouais

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