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Etre heureux au travail, ça se travaille

Je ne gagne pas assez, je veux une promotion, j’ai trop de responsabilités, etc. Autant de problèmes liés au travail qui nuisent à votre vie de tous les jours.
Pourquoi s’inflige-t’on un tel supplice ?

Et si on essayait de voir les choses autrement.

Comment être heureux dans son travail ?

Chaque jour, vous vous levez de votre lit avec ce sentiment de morosité et de routine qui vous donne le sentiment de ne pas être pleinement épanoui dans votre vie. Le lundi, le froid, le temps de trajet, la machine à café qui rend l’âme… sont autant de vecteurs qui vous poussent au négatif. Chaque fois que vous avez un temps mort dans votre travail, vous vous laissez emporter par vos rêves et vous vous demandez si vous êtes réellement heureux.
Ce sentiment tend à se généraliser ces dernières années, entre autre à cause du poids « social » que représentent nos jobs, et en particulier dans les périodes incertaines comme celle que nous vivons en ce moment. C’est d’autant plus vrai dans les grandes entreprises où la concurrence se révèle particulièrement virulente entre les salariés.
Dans nos sociétés actuelles, le salarié moderne n’inspire qu’à une vie épanouie et sereine dans laquelle son métier ne serait pas une source d’angoisse. Malheureusement, on a tendance à croire que ce rêve est inaccessible pour la majorité d’entre nous. Pourquoi ?

Produire et consommer

Vous voulez une vie simple avec un salaire adapté au coût de la vie ? Or, pour pouvoir accéder aux services et aux produits de consommation, vous devez avoir les moyens. Et pour avoir les moyens, il faut travailler toujours plus. Le travail est ainsi, à vos yeux, indissociable de votre conception du bonheur.

Cela étant, le bonheur ne dépend pas de la catégorie socio-professionnelle. Il existe des ouvriers qui travaillent en usine qui sont très heureux de fabriquer de belles pièces pour leurs clients : ils sont fiers de leurs jobs. Dans les études, les trois grandes sources du bonheur en entreprise sont claires. La première est d’avoir un métier qu’on aime. La seconde concerne le relationnel avec les autres et enfin c’est le sentiment d’être utile à la société qui arrive en 3e position.
Dans les métiers où les gens sont les plus heureux, on voit en tête les agriculteurs (utiles à notre terre), les infirmières et les travailleurs sociaux. Tout n’est donc pas une question de salaire.

heureux avec ses collègues de travailPenser autrement

S’épanouir dans la vie et dans son travail est donc possible. Comment faire bouger les choses ?

La première étape consiste à penser en dehors du système « classique ». Pour cela, revoyez avant tout votre orientation professionnelle et posez-vous la question : est-ce que j’exerce le métier de mes rêves ?
Ou du moins, est-ce que je me sens à l’aise dans mon travail ?
Exemple : si vous êtes introverti, le secteur de la communication n’est peut-être pas fait pour vous.
À l’inverse, si vous aimez avant tout le contact avec d’autres individus, la finance n’est peut-être pas une carrière adaptée à votre personnalité.

La deuxième étape consiste ensuite à reprendre votre vie en main si vous voulez changer de carrière. N’écoutez pas les spécialistes ou les polémistes qui clament haut et fort que le marché du travail va mal et qu’il devient rare de trouver du travail de nos jours. Il est certes toujours difficile d’être en recherche d’emploi mais vous avez dorénavant une grande facilité à trouver des conseils, à changer de voie via les formations, et la force morale que vous mettrez dans le changement à initier sera votre principale clef d’entrée. Cela commence par la check-list du CV réussi.

Dans le cas où vous avez décidé de garder votre travail, concentrez-vous sur les points positifs et essayez de l’exercer avec plaisir en dédramatisant les points négatifs (la somme d’argent qu’il vous rapporte par exemple). La souffrance au travail est souvent la conséquence de multiples soucis ou désillusions qu’on n’a pas toujours vu venir.
Essayez de vous rappeler la raison qui vous a poussé à choisir votre métier et votre entreprise. Recherchez les points épanouissants, maîtrisez la pression et acceptez que tout ne soit pas parfait. Et testez le job crafting !

Enfin, il est important de savoir valoriser votre temps libre et d’apprendre à se détacher de son travail. N’oubliez pas la famille et les amis. Utilisez ce temps pour prendre soin de votre corps ou de votre mental.

Le bonheur n’a jamais été un sujet aussi fort que maintenant

On est tous à sa recherche, et cela passe aussi par l’entreprise. Le changement de mentalités, l’entrepreneuriat social, l’humanisme sont des sujets de plus en plus prégnants. Même les grands dirigeants comme Emmanuel Faber (Danone) en font leur cheval de bataille. Et prennent des risques.

Dans ce contexte, le bonheur au travail est un sujet qui prend de plus en plus de place au sein des entreprises, petites ou grandes. Les RH étant de plus en plus concernées par le bien-être des salariés (directement rattaché à la productivité) et la reconnaissance sociale, comme le prix « Great Work to place » par exemple, nul doute qu’on créera de plus en plus de postes de Chief Happiness Officer au sein des entreprises. Et ce n’est pas un effet de mode.

 

Sources : Les Echos, heureuxautravail.com, Elaee

 

 

5 commentaires sur “Etre heureux au travail, ça se travaille”

Christelle R. dit :

Merci Elaee ça donne envie de mettre la réflexion sur son job comme première résolution pour cette nouvelle année. Tous mes vœux !

Potany dit :

Très souvent en accord avec vos articles, je me vois pourtant obligée de réagir à celui-ci. Si la motivation et la détermination sont indispensables à une reconversion professionnelle, elles sont loin d’être suffisantes. Encore faudrait-il que les acteurs du marché de l’emploi soient prêts à donner leur chance à ces profils, et ce n’est malheureusement guère le cas. En toute honnêteté, chez Elaee, convoqueriez-vous en entretien une personne ayant obtenu son Master Com. avec mention Bien, en formation continue (congés et week-ends) tout en travaillant à temps plein, avec 3 enfants, ayant exercé toute sa première partie de carrière dans le commercial, et ne pouvant donc justifier d’un poste préalable en communication ? Si oui, rencontrons-nous.

Claire Romanet dit :

@Potany : en toute honnêteté comme vous dites, il est important pour nous, justement, d’apporter à nos clients des dossiers de candidatures qu’ils n’auraient même pas étudié. C’est ainsi que nous espérons participer aux changements et évolutions de mentalité.
Cela étant, en tant que cabinet de recrutement, nous restons des prestataires au service de nos clients et en face des honoraires que nous leur demandons, ils ont très souvent plus d’exigences que quand ils recrutent eux-mêmes. comme vous l’imaginez, ce n’est pas donc facile de défendre un dossier si pas d’expérience dans la partie demandée.
Mais entre commercial et communication, il y a selon nous, beaucoup de passerelles et certainement des compétences communes sur lesquelles vous pouvez capitaliser.
Avez-vous envoyé votre candidature sur l’une de nos offres ? Ou bien l’avez-vous déposée via le petit module réservé à cet effet sur la homepage ? Nous pourrons alors revenir vers vous par mail ou par téléphone, et si l’un de nos postes peut correspondre, vous proposer alors une rencontre.
Merci de nous suivre et à bientôt.

Potany dit :

Merci pour votre réponse. Il me semble aussi qu’avoir des compétences transversales est un atout, mais dans la pratique, force est de constater que les profils expérimentés dotés d’une expertise précise sont plus fréquemment sélectionnés que les profils pluridisciplinaires. C’est la loi du marché, comme il y a plus de demandes que d’offres, pourquoi les employeurs prendraient ils le moindre risque en acceptant de décoller l’étiquette professionnelle d’une personne en reconversion ? la réponse est aussi très probablement liée à notre culture française, peu encline aux changements, mais je suis heureuse de lire qu’Elaee s’efforce à son niveau de faire évoluer les mentalités. J’ai donc écouté vos conseils et déposé ma candidature dans votre CVthèque. Je vous remercie et au plaisir de vous rencontrer, ou à défaut de vous lire.

Anne-Vanille dit :

Merci Elaee pour cet article qui m’a fait écho. Après 5 ans dans la communication et l’événementiel, c’est une offre de CDI, suite à 2 CDD qui se sont très bien passés, qui m’a ouvert les yeux. J’étais en train de suivre la voie ouverte par mes études de Master en communication, et en même temps, je me sentais de plus en plus en décalage avec moi-même. J’ai refusé le CDI par instinct, sans arriver à me l’expliquer, à la surprise de tout mon entourage.
Suite à cela, je suis partie à l’étranger, j’ai été ouvrière assembleuse en usine pendant 6 mois. Tout était différent : environnement de travail, management, collègues, enjeux et missions. J’ai rapidement obtenu un poste de formatrice, grâce à la confiance de ma hiérarchie. Je suis allée au travail tous les jours avec le sourire et la curiosité, phénomène que j’ai toujours cru très éphémère dans la « vraie vie », car il s’évaporait raidement dans mes jobs précédents.
Aujourd’hui, je suis un programme de réorientation professionnelle avec Pôle Emploi, pour trouver un métier qui rassemble mes appétences, convictions et compétences. Il faut tout de même beaucoup de volonté et d’énergie pour outrepasser les obstacles, mais je ne regrette aucun de mes choix jusqu’à aujourd’hui.

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