Avez-vous les qualités du bon entrepreneur ?

On croise tous les jours des candidats qui nous expliquent combien ils seront heureux lorsqu’ils auront créé leur boîte. Chouette.
Mais savez-vous que cette projection fait partie des tendances économiques fortes aujourd’hui en France ? Nos jeunes ont remplacé leurs projets d’être fonctionnaires par celui d’être entrepreneurs. Un fantasme collectif en quelque sorte.

Fantasme ? Pourquoi ce mot ? Parce que l’on se rend compte que, pour beaucoup de ces aspirants patrons, la projection est de l’ordre du rêve, plus que de la réalité. Et c’est à nous qu’on demande quelles sont les qualités nécessaires pour passer du statut de simple rêveur à celui d’entrepreneur visionnaire. Alors, en quelques adjectifs, voici notre réponse.

Organisé

Pour pouvoir jongler avec les différentes responsabilités et afin de pouvoir prendre des initiatives, l’entrepreneur se doit d’adopter une démarche logique et structurée. Il doit définir d’abord un objectif principal puis identifier une liste d’objectifs secondaires qui vont l’aider à atteindre ce dernier. Découper son projet en plusieurs segments lui permet de diminuer son volume de travail pour maximiser son efficacité. Vous avez peut-être reconnu là un aspect essentiel de la méthode agile non ?

Visionnaire

Il s’agit d’une qualité que beaucoup connaissent, mais que peu de personnes comprennent réellement. Être visionnaire ne consiste pas à trouver une idée originale qui viendrait bousculer les normes. Cela consiste surtout à accepter le changement et à s’adapter à celui-ci. Ce qui sous-tend aussi que l’entrepreneur doit être capable d’accepter les critiques et les suggestions de ses collaborateurs.

Bon communicant

L’entrepreneur n’est pas un loup solitaire. Il sait qu’il a besoin d’une aide extérieure pour concrétiser ses projets. Pour trouver cette aide extérieure, il se doit de développer un sens aigu de la diplomatie et de la communication. Par exemple, s’il dépend d’un actionnaire, il doit pouvoir imposer ses idées sans bousculer ce dernier. Pour cela, il doit apprendre à identifier les attentes et les besoins de celui-ci pour pouvoir argumenter de sorte que l’actionnaire comprenne son intérêt dans ce projet. Empathie, écoute, diplomatie et bon sens relationnel sont aussi nécessaires pour les collaborateurs qu’il s’agit d’impliquer, les prospects qu’il faut faire signer ou les partenaires et prestataires dont le chef d’entreprise peut avoir besoin.

Réactif

Là encore, il s’agit d’une aptitude essentielle pour l’approche agile. L’entrepreneur doit s’adapter à l’évolution du contexte dans lequel il évolue. Parce qu’un projet se déroule rarement comme le business plan l’avait prévu. Pour éviter les dépassements de budget ou les résultats non-conformes aux attentes, il est vital d’identifier rapidement le souci, et d’apporter une réponse adaptée.
Notons qu’être réactif n’empêche pas d’être réaliste : ça, c’est un petit message à tous ces salariés de plus de 40 ans qui nous disent rêver de créer leur boîte, mais qui ne veulent pas perdre pour autant ni salaire ni temps de loisir…

Passion

Enfin, l’ultime condition sans laquelle l’entrepreneur ne peut réussir, c’est qu’il aime faire ce qu’il fait. Il s’investit corps et âme dans chacune de ses actions, car il y croit. C’est un passionné qui ne raisonne pas uniquement en termes de chiffre d’affaires, mais d’efficacité et de plaisir dans son job.