Facebook nous fait écrire par la pensée

« Et si vous pouviez taper directement depuis votre cerveau? Ça a l’air impossible, mais c’est plus proche que ce que vous pouvez imaginer ». La présentation de Regina Dugan, Vice-Présidente en charge de l’ingénierie de Facebook, lors de sa conférence annuelle F8 pour les développeurs d’applications, ne nous laisse pas insensibles.
Ce projet consiste à « lire » des pensées directement dans la partie du cerveau qui héberge le centre du langage et à les transformer en message écrit, sans avoir à parler ou utiliser un clavier.

Dans la course à la nanobiotechnologie de « l’humain augmenté », Facebook veut clairement se positionner en leader.

Une équipe de 60 scientifiques et ingénieurs, un nouveau labo de recherche nommé Building 8 créé il y a quelques mois, des moyens colossaux pour développer des interfaces neuronales directes, rien n’est trop beau.

L’objectif ? Parvenir en 2 ans à créer un système capable de décoder des mots qu’une personne veut prononcer et à les transcrire simultanément sur un ordinateur à la vitesse de 100 mots par minute. Ce qui permettrait d’être 5 fois plus rapide que ce qu’il nous faut aujourd’hui pour les taper sur un écran. Bien mieux que la reconnaissance vocale.
Regina Dugan promet : « un jour, dans pas si longtemps, il pourrait être possible pour moi de penser en mandarin, et pour vous de le ressentir immédiatement en espagnol ».

Au cours du même show, elle a parlé d’un autre projet du futur sur lequel le Building 8 travaille : communiquer avec sa peau. Plus exactement écouter.

C’est à dire ? Tout comme notre oreille transforme les mots et les sons en fréquences qui sont transmises au cerveau, l’objectif est de transmettre directement ces fréquences en les faisant ressentir à l’homme sur sa peau.

Pas si longtemps vous avez dit ?