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On ne fait bien que ce qu’on aime faire

Je le dis et je le répète, ça vaut pour la vie de tous les jours et ça se vérifie (surtout) dans le boulot.
Claire Romanet, fondatrice Elaee

Pour ceux qui me connaissent ou qui suivent Elaee, cet adage n’est pas nouveau, je le répète depuis des années. C’est sur ce concept que j’ai changé de job, en passant de la communication au recrutement, et c’est la genèse de la création d’Elaee. C’est aussi le fil conducteur de la méthodologie mise en oeuvre par mon équipe et moi-même : vérifier avec chacun d’entre vous quelles sont vos priorités, ce que vous aimez faire, et ce que vous ne voulez plus faire.

Connaître ses forces et ses faiblesses est partie inhérente à l’expression d’un objectif professionnel. Etape obligatoire qui demande réflexion et analyse et qui se révèle être un exercice difficile, même quand on a déjà un parcours de plusieurs années d’expériences professionnelles. Manque de temps (la tête dans le guidon), croyances limitantes (j’aimerais bien mais je ne saurai pas faire), peur du vide, ou du manque… Les raisons sont nombreuses pour nous empêcher de nous poser cette question aussi essentielle qu’existentielle.

« Parce qu’on ne fait bien que ce qu’on aime faire » est certainement la phrase que nous prononçons le plus chez Elaee.

On n’a pas de temps à perdre. A 78 ans, un être humain aura passé 28 ans à dormir, 10 ans à travailler, 9 ans à regarder un écran et 4 ans à manger… ça laisse rêveur non ?
Donc, la 1re étape est le constat : il est primordial de trouver une activité professionnelle qui ne nous fasse pas regarder notre montre. Ensuite (la seconde étape) : il faut être pragmatique et se poser la question « qu’ai-je le mieux réussi jusqu’à présent ? » Sans aucun doute (j’en mets ma main au feu), vous verrez que ce qui a bien fonctionné concerne des projets ou des actions pour lesquels vous ressentiez un réel intérêt. Voire du plaisir.

C’est cela qu’il faut découvrir, ce qui nous apporte satisfaction et joie, ce qu’on aura plaisir à faire, à raconter, à refaire, autant qu’à transmettre.
Alors, qu’on soit en poste, en recherche d’emploi ou en cours de formation, l’important est de bien identifier les sujets qui nous intéressent et avec lesquels la notion de temps n’est plus une contrainte. C’est gage de réussite dans nos choix pour aujourd’hui certes, mais surtout pour demain.

7 commentaires sur “On ne fait bien que ce qu’on aime faire”

Olivier dit :

Le « surtout » entre parenthèse de l’énoncé, octroi donc plus de latitude dans « sa vie de tous les jours » ! Ouf 🙂

Tout à fait d’accord avec vous !
Bravo à Elae…
Philippe Andrillat
KENSEO Ressources Humaines 😉

Claire Romanet dit :

OK @Olivier je vous l’accorde, c’est aussi vrai dans la vie que dans le boulot. Simplement il y a des personnes qui savent mieux que d’autres s’organiser pour ne faire que ce qu’elles aiment faire n’est-ce pas ?

Olivier dit :

le genre humain nage rarement à contre-courant ! En aurait-on la persévérance ? Personnellement j’en serais incapable, je me découragerais rapidement 🙂

Bonjour Claire. Je dirais que globalement cela pose aussi la question du système éducatif tout entier et de l’orientation. Plutôt que d’adresser à l’élève un « mais tu dois vraiment progresser en maths… » alors qu’il est excellent en français, il serait plus juste de l’encourager avec un « tu vas renforcer encore tes talents en français pour en faire un vrai avantage ». On en est assez loin.

Claire Romanet dit :

@Denys : cela va même plus loin que l’éducation et l’orientation, c’est toute une culture (impératifs sociaux, politiques, religieux, etc.) qu’il faut parvenir à contrecarrer…

Rudy dit :

Enfin un article qui me parle…

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