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Dura lex sed lex

Non, rien à voir avec les préservatifs, la traduction est « la loi est dure, mais c’est la loi ». Et ça s’applique au marché du recrutement.
dura lex sed lex

« La loi est dure mais c’est la loi » est une maxime que nous pourrions citer chaque jour dans notre métier de recruteur, tant nos candidats sont soumis à la loi du marché : un poste pour plusieurs élus. Mais aussi, et c’est là l’effet du marché inversé, ce que le recruteur subit lorsque les candidats lui disent non.

Quand le recruteur dit non

Et, effectivement, la loi est dure. Parce que l’on est dans un système d’offres et de demandes. Et qu’il est toujours difficile (même pour un recruteur, malgré ce que certains en disent) de dire non.

Dire non, c’est faire un choix. Parfois c’est assez simple parce que ce sont les critères de compétences, de motivation ou d’adéquation à une culture d’entreprise qui prévalent. Mais parfois, on a en short-list 2 candidats qui ont autant d’atouts l’un que l’autre. Notre client nous demande alors de l’aide pour décider et, après avoir repris tous les éléments qui ont défini le besoin au départ, on se rend bien compte que ce qui compte c’est la réponse à la question « avec qui avez-vous envie de travailler ? »

La réponse est donc de l’ordre du subjectif, du ressenti, du feeling… difficile à expliquer. Et là, « la loi est dure« . Parce qu’il va falloir dire à un candidat ou une candidate qui a à la fois toutes les qualités requises, l’état d’esprit et la motivation, qu’il ou elle n’est pas retenu.e.

« Mais c’est la loi« . Et notre boulot, dans ce cas de figure très précis, c’est de faire comprendre à celui ou celle pour qui le process de recrutement s’arrête qu’il ne s’agit surtout pas de se remettre en cause, imaginer qu’il manque ceci ou cela.

Quand le candidat dit non

On assiste depuis quelques années à un effet inversé du marché quant aux métiers en pénurie, ce qui est le cas sur des fonctions marketing, digital et communication, tant les compétences attendues sont complexes.

Du coup, c’est le candidat qui à la main et, de ce fait, c’est le recruteur qui s’entend dire « non merci, je ne suis pas en recherche » ou « non merci, votre employeur ne m’intéresse pas »…
Et là aussi, la loi est dure mais c’est la loi… s’applique.

Juste retour des choses ? Pas faux, surtout pour certains recruteurs que l’on accuse d’être peu scrupuleux ou respectueux. Une façon d’être que l’on réprouve et que l’on combat chez Elaee depuis plus de 12 ans. Parce qu’on n’oublie pas que nous aussi on a été côté candidat, qu’on peut l’être encore demain, et que certaines règles, comme répondre, sont primordiales.

2 commentaires sur “Dura lex sed lex”

Marcoux dit :

Sur le thème des réponses aux candidatures, non, en effet, on y est pas encore tout à fait aujourd’hui. Mais plus utile encore que des réponses automatiques, ou stéréotypées, prêtons-nous à rêver à des réponses personnalisées, éthiques, basées sur des argumentations solides et sincères. Des réponses qui offrent aux candidats une réelle marge de progression, et qui lui ouvrent des perspectives pour mieux appréhender le marché de l’offre et de la demande. Des réponses surtout, qui ne le réduisent pas à une simple marchandise.

Claire Romanet, Elaee dit :

« des réponses personnalisées, éthiques, basées sur des argumentations solides et sincères » c’est notre objectif en effet. C’est ce que nous nous efforçons de faire chaque jour depuis la création d’Elaee. L’objet de cet article était aussi de montrer qu’il n’est pas (plus) possible pour un recruteur lambda de considérer le candidat comme une marchandise. Aujourd’hui le candidat est un client.

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