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Etre heureux ça s’apprend… à l’école primaire

Si, si, vous avez bien lu ! Plusieurs initiatives de par le monde montrent tout l’intérêt des leçons de bonheur.
Enfants à l'école du bonheur

Déjà, en 2008, une expérience pilote en Grande-Bretagne consistait à ajouter, entre un cours de math et d’histoire, des leçons de bonheur. Ces cours de confiance en soi doivent aider les enfants à combattre les pensées négatives, mieux s’exprimer, réduire les comportements antisociaux pour au final, augmenter leur niveau scolaire. Les premiers résultats ont tout de suite donné des écoliers plus concentrés, plus respectueux et qui ont, en effet, gagné en estime d’eux-mêmes.

Depuis 10 ans déjà, l’Allemagne a mis en place un cours de bonheur obligatoire, d’une heure par semaine, au collège ou en primaire, pour des centaines d’établissements. Avec des exercices pratiques. Exemple : écrire ses points forts, les coller sur des ballons et construire avec ses camarades la plus haute tour de ballons possible. En cherchant des qualités dont ils n’avaient peut-être pas conscience, ces enfants apprennent ainsi qui ils sont et ce qu’ils sont capables de faire. Une réflexion sur eux-mêmes, positiver, savoir se fixer un objectif, prendre confiance pour mieux interagir avec les autres… Autant de points qui ont abouti à plus de confiance en soi et moins de stress.

 

En Inde, un millier d’écoles de la région de Delhi ont mis en place un programme le mental des enfants au bonheur et au bien-être. La journée des écoliers démarre par des cours de 30 à 45 minutes sur le bonheur, au cours desquels les enfants apprennent la pleine conscience et à prendre soin d’eux : méditation guidée, histoires de modèles inspirants, exercices de motivation… Les enseignants prônent l’échange constructif et l’objectif est d’aider à soulager l’anxiété et le stress, des facteurs très courants chez les  Indiens actifs.
Le ministre de l’Education indien a déclaré en 2018 : « Avons-nous été capables de livrer la crème de la crème des êtres humains à la société, à la nation ? … / … Si une personne passe 18 ans au sein de notre système éducatif et devient ingénieur ou fonctionnaire, mais continue à jeter ses déchets sur le sol ou à se livrer à la corruption, alors pouvons-nous vraiment dire que le système éducatif fonctionne ? »

En Australie, le Positive Education Program allie enseignement traditionnel et psychologie positive. Pour aider les élèves à tirer le meilleur de leur vie, à prévenir les états dépressifs dès le plus jeune âge et à renforcer la détermination de chacun, chaque cours débute par une petite séance de méditation. Durant les périodes d’examen, des séances pouvant aller jusqu’à 10 minutes sont proposées.

En France, on a trouvé cette initiative à Vichy, dans l’Allier, qui consiste là aussi à consacrer 45 minutes à un cours qui commence toujours par parler de l’humeur dans laquelle est l’écolier. Appuyé par la découverte du yoga et de la méditation, il s’agit d’apprendre à ralentir, se poser et découvrir son monde intérieur.

On finit par les plus grands et les plus célèbres avec les étudiants de l’université américaine de Yale et leur cours sur « la psychologie et la belle vie ». Un cours très populaire avec des devoirs à la maison tels que : méditer, faire une bonne action, dormir 8 heures, prendre du temps pour se relaxer, être reconnaissant envers les autres… Avec un objectif clair : mettre en pratique. Une belle leçon !

 

Partant du principe qu’on apprend mieux quand on est heureux,les initiatives d’éducation positive ont le vent en poupe. Cette approche psychologique – et très sérieuse – vise à développer le bien-être des élèves pour aider à faire plus à l’école mais aussi réduire l’angoisse, favoriser l’estime de soi et l’interaction avec les autres. Bref, s’aimer mieux, prendre soin de soi et devenir meilleur. Pour soi, pour les autres et pour le monde.

Et vous, connaissez-vous des exemples de cours de bonheur ?

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