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Freelance c’est tendance. Salarié.e c’est le pied !

Top 5 des différences entre salariat et freelance. Des questions à se poser.
free ou salarié

Le salariat est-il dépassé ?

Il n’est pas un jour, surtout dans le domaine de la communication, du marketing et du digital, où on recommande un « free » pour une mission. Le statut de travailleur.se indépendant.e (et non il / elle n’est pas malheureux.se 🙂 est devenu le Saint-Graal de toute une génération !

Mais ce statut entrepreneurial fait l’objet de nombreux fantasmes. Oui, oui. Exemples : « on est libre d’organiser ses journées, de choisir ses clients, de travailler d’où on veut »… Mais souvent, la réalité est un peu différente et, en contrepartie, le salariat peut se révéler être un statut « confortable » et tout aussi excitant.

On va vous donner notre top des 5 points sur lesquels réfléchir afin de savoir si vous êtes plutôt côté free ou côté salarié.e.

Point #1 : Qui est le boss ? Au moins c’est clair.

Un.e salarié.e fait partie d’une organisation ! On a un manager, on fait partie d’un organigramme. Le travail est cadré tant dans sa structure que dans son temps. C’est rassurant et transparent.
Parce que, chez le / la freelance, le patron, ce n’est pas lui / elle : c’est le client. Son emploi du temps dépend de ses retours clients, de sa capacité à aller chercher de nouveaux clients (nota : un point souvent oublié de ceux et celles qui rêvent d’entreprendre) et à être rentable. Les journées peuvent être longues, très longues. Et le droit à la déconnexion est évidemment plus facile à appliquer quand on est salarié.e.

Point #2 : Retraite + mutuelle + congés payés = l’addition gagnante

Un.e salarié bénéficie des avantages sociaux négociés et obtenus par ses aïeux et ses pairs. Quel bonheur d’être couvert.e en cas de pépins ! De savoir ce qu’on gagne à la fin de l’année ! De pouvoir prendre des vacances sereinement !
Pour les indépendant.es et créateurs / créatrices d’entreprise, ces acquis sociaux ne sont pas inclus dans leurs factures. Une charge mentale et financière à mettre en regard de vraies capacités d’organisation. A ne pas sous-estimer.

Point #3 : Moins de travail mais payé.e pareil

C’est calme en ce moment : un.e salarié.e en profite pour benchmarker, réfléchir à des innovations, penser des synergies entre services, nouer des relations intra-entreprises… et rien ne change sur son revenu à la fin du mois.
Dans l’entreprenariat, le temps dévolu aux tâches comptables, commerciales, à s’informer et s’inspirer, à réseauter… impactent le chiffre d’affaires, déjà par définition fluctuant, et pour certains précarisant.

Point #4 : Évoluer avec un filet de sécurité

On vous a toujours dit que évoluer, c’est prendre des risques ? Peut-être mais ils sont clairement mesurés dans une entreprise. Si des perspectives de promotion existent, le service RH accompagne, forme les collaborateurs et des scenarii peuvent être prévus en cas de retour en arrière. Contrairement à un.e entrepreneur.se, qui n’a pas le droit de se tromper (et qui n’a souvent tout simplement pas le temps de se former pour progresser).

Point #5 : Qu’on les aime ou pas, les collègues sont là !

De l’importance de la cohésion d’équipe, de l’ambiance au bureau, de la pause café… L’afterwork est tout un symbole en entreprise ! Une organisation est une somme de salariés qui se rencontrent et se stimulent. Des interactions sociales nécessaires.
C’est souvent l’une des difficultés exprimée par l’indépendant.e : la solitude. Les espaces de co-working se décrivent comme une solution à ce problème mais dans les faits, le / la free doit arbitrer entre les temps accordés aux pauses, au networking et à son propre job.

Alors free ou salarié.e ?

Face au freelancing, on peut dire que le contrat de travail classique a encore un bel avenir devant lui. L’entreprise doit certes d’adapter à ces générations dont la soif de liberté est grande et pour qui la place du travail est repensée (coucou la marque employeur et la stratégie d’onboarding).
Ces futur.e.s entrepreneur.e.s, qui « osent » selon la formule consacrée, donnent des complexes ou des envies aux salarié.e.s… qui ont tendance parfois à se sentir « ringards ». Alors stop, non. Travailler en entreprise est un terrain de jeu formidable et challengeant, un microcosme passionnant. Et amis « free », on vous aime aussi.

Pour nous, chez Elaee, on constate que la demande des candidats en CDI reste majoritaire. Mais on note aussi que le statut de freelance est de moins en moins un « rêve impossible », surtout pour les plus jeunes. Pour peu qu’on ait bien conscience des enjeux. Etre indépendant.e signifie avoir un talent à déployer certes, mais aussi des capacités pour trouver des clients, vendre, organiser et gérer un business. Cela dit, c’est la mise en danger qui est excitante non ?

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