Pollution numérique : avançons

Le numérique et nos usages

Liker une publication, regarder un film en streaming, effectuer un achat en ligne… Chacune de ces actions participe à augmenter l’empreinte carbure du numérique de 9% tous les ans.

Smartphones, ordinateurs portables, imprimantes… les composants de notre matériel informatique sont la partie visible de l’iceberg. En le réparant et l’entretenant au lieu de le remplacer, nous adoptons déjà de bons réflexes. Mais nous devons aussi agir au quotidien sur notre utilisation du digital avec un comportement numérique responsable.

Adoptons les bonnes pratiques digitales

L’autre principal émetteur de gaz à effet de serre, ce sont les data centers. Les entrepôts hébergeant les serveurs informatiques représentent aujourd’hui environ 1,5% de la consommation électrique mondiale. Et pourtant ils sont incontournables pour stocker et faire circuler toutes les données sur le web.

C’est donc dans notre usage quotidien que nous devons adopter des éco-gestes pour réduire le stockage des infos et ne pas sur-solliciter les serveurs. Concrètement :

• Nettoyons régulièrement notre boite mails et notre cloud
  en supprimant tous les messages et fichiers obsolètes.
• Choisissons mieux nos abonnements aux newsletters
  et désabonnons-nous de celles que nous n’ouvrons jamais
• Privilégions le téléphone au mail.
  En plus, c’est plus chaleureux !
• Ciblons mieux nos recherches
  en réfléchissons aux bons mots clés pour faire mouche plus vite.
• Utilisons le menu des sites internet
  et évitons (même si c’est plus rapide) le moteur de recherches interne.
• Consommons les vidéos en basse définition
• Fermons les onglets inutiles
  car une page web se recharge toutes les 15 minutes.
• Activons le dark mode
  pour préserver l’autonomie de nos appareils (et au passage notre santé oculaire)

Avez-vous d’autres actions faciles à mettre en oeuvre ? Commencé à réfléchir à vos usages ?

Utilisons des outils numériques plus verts

Face aux mastodontes, des initiatives plus responsables fleurissent. Certaines compensent l’impact environnement de nos utilisations, d’autres nous invitent à en prendre conscience. Voici quelques outils accessibles facilement :

• Ecosia est un moteur de recherches qui lutte contre la déforestation en plantant des arbres
• Lilo est également un moteur de recherches qui, quant à lui, reverse une partie de ces bénéfices à des projets environnementaux et sociaux
• Ecomail est une messagerie qui utilise des serveurs fonctionnant à l’énergie renouvelable mais aussi qui finance des projets écologiques.
• Filevert permet le transfert de vos fichiers volumineux. Cet outil ne vous propose pas de « service » superflu et vous sensibilise à la consommation énergétique de votre utilisation.

Améliorons nos sites web

Et si nous regardions le site internet de notre entreprise ? Parce que là également, il est possible d’y apporter des améliorations eco-friendly avec l’eco-conception et le green design (sans perdre en efficacité ni en performance). La technique, le graphisme, l’ergonomie, le développement, l’hébergement… chaque brique est un levier à travailler. Quelques exemples parmi les 115 bonnes pratiques identifiées par Green It :

• Favoriser un design épure et adapté au web
• Privilégier les polices standard
• Limiter le recours aux plugins
• Eliminer les fonctionnalités non-essentielles

Un outil à connaître

Pour savoir où vous en êtes dans la transition de votre site, soumettez-le à Ecometer !

Et comme dirait l’autre, chaque eco-geste compte. Et pour que l’effort soit collectif, nous pouvons partager toutes ces bonnes idées en instaurant une charte de bon usage numérique dans notre entreprise. Qu’en pensez-vous ?

* Selon une étude réalisée par le cabinet GreenIT