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Comment se griller auprès d’un chasseur de têtes

Les 7 erreurs qu’on vous conseille de ne pas faire.
Du vécu, du vécu, du vécu…

OK. C’est parfois difficile de se mettre à la place d’un recruteur. Pourtant, son besoin est plutôt simple : il lui faut trouver la bonne personne pour le poste qu’il a à pourvoir. De ce fait, on assiste parfois à une sorte de course (de jeu ?) entre chien et chat. Et c’est une situation que le chasseur de têtes n’a guère le temps de gérer, ni l’envie.
Qui plus est, il faut savoir qu’une des qualités essentielles du recruteur, c’est la mémoire. Alors, attention à ne pas faire de faux pas… qui feraient clignoter inexorablement un voyant rouge à l’énoncé de votre nom.

Exemples à ne pas suivre donc :

1. Avancer sur un poste alors que vous n’êtes pas intéressé.

Vous vous dites : c’est un bon moyen d’entrer et de garder le contact. Vous faites croire au recruteur que le poste vous plaît alors que vous savez très bien que vous ne donnerez pas suite. Mauvaise stratégie, il a des centaines de dossiers en mains et s’il se souvient de vous comme quelqu’un qui lui a fait perdre son temps, il y a peu de chances qu’il vous rappelle.

2. Demander un RV, ne pas venir et ne plus donner de nouvelles.

Au minimum, ayez la politesse d’appeler pour avertir que vous ne donnez, finalement, pas suite. Si vous êtes convoqué en RV, c’est parce que vous intéressez le recruteur et annuler ne peut que le décevoir. Changer d’avis est un droit inaliénable mais la politesse est un devoir.

3. Oublier de dire bonjour, de tendre la main, de sourire…

Le BABa nous direz-vous ? Et bien non, ça arrive. Bien plus souvent qu’on ne le croit. Alors, même si vous avez un niveau de stress important qui pourrait vous servir d’excuse, faites un effort et pensez à la communication non verbale et au minimum vital d’un échange entre personnes responsables (aussi grandes que bien éduquées).

4. Se montrer trop consensuel.

Le recruteur est là pour vous aider à définir un objectif professionnel qui lui permettra de vous faire avancer ou non sur le bon poste. Vous avez tout intérêt à lui expliquer avec transparence vos réelles aspirations. Comme dans la vie personnelle, c’est plutôt énervant d’avoir face à soi quelqu’un qui dit « oui » à tout (mais qui fera vraisemblablement comme bon lui semble).

5. Ne pas poser de question.

Vous n’osez pas ? Mais allez-y, le recruteur doit être vu comme une interface entre vous et l’entreprise. Qui plus est, il aura vite fait d’interpréter l’absence de demandes d’informations comme un manque d’intérêt. Oui, ce point recoupe le numéro 2, mais c’est pour bien insister…

6. Ne pas rappeler le recruteur.

Même pour dire que vous n’êtes pas intéressé par son projet de poste. C’est très important pour lui  de bien comprendre ce qui manque à ce projet, afin de mieux savoir sur quoi vous rappeler.

7. Harceler le chasseur de têtes.

Vous avez son numéro de portable bingo ! Mais inutile de l’appeler tous les mois, s’il fait bien son job, il aura gardé votre dossier et vos coordonnées et ne manquera pas de vous recontacter s’il a un poste qui s’approche peu ou prou de votre recherche. Faites-lui un peu confiance… et laissez-le bosser.

Au final, il ne s’agit que de questions de politesse et de bon sens n’est-ce pas ?

Copyright : Shutterstock « 404 3D »

4 commentaires sur “Comment se griller auprès d’un chasseur de têtes”

Bertrand dit :

On peut faire le même article sous l’angle « Comment se griller auprès d’un candidat lors d’une chasse ? »

1. Harceler le candidat sur LinkedIn
2. Rencontrer le candidat dans un lieu miteux
3. Ne pas répondre sincèrement aux questions du candidat
4. Ne pas débriefer
5. Ne plus donner de nouvelles au candidats malgré ses nombreux coups de fil.

Claire Romanet dit :

Tout à fait @Bertrand, votre exemple est encore plus fort. ça vous est arrivé ?

constance dit :

Idem, j’aime particulièrement le paragraphe 2… Moi, c’est plutôt l’inverse. le chasseur qui vous donne rendez-vous, vous y allez, vous passez du temps… et puis plus rien. Malgré les relances par mail et téléphone. Aucun débrief, aucune suite.

Muriel Dedon, Elaee dit :

Le harcèlement ou l’absence de retour sont, dans les 2 cas (qu’on soit recruteur ou candidat), un mauvais calcul pour la suite.
Comme dit dans la conclusion ci-dessus, il faut faire preuve de bon sens… et c’est là qu’on sort le proverbe « ne pas faire aux autres ce qu’on ne veut pas qu’on nous fasse » c’est ça ?

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