Le Magazine
Un communicant qu’il faut lire : Superception
Prolifique ?
Oui, car Superception, parce que « toute vérité n’est que perception » délivre depuis 2011 un billet par jour, sur la communication, le marketing ou le management. Respects ! C’est encore mieux qu’Elaee qui certes publie quotidiennement depuis janvier 2007 mais qui ne le fait pas pendant le week-end.
Passionnant ?
Parce que la prise de parole de ce Directeur de la communication (Alcatel, Microsoft, DCNS) est extrêmement circonstanciée. Tout ce qu’on aime : très bien écrit, avec un avis personnel engagé, des sources qualifiées (issues d’actualités ou d’études) et surtout une analyse fine de l’information. Tout ceci donnant au blog une force éditoriale incontestable.
Vous y trouverez des sujets variés qui vont du bonheur qui ne se décrète pas plus au travail qu’ailleurs, du recrutement de talents internes plutôt que des stars , du mobile qui domine les usages immobiles (bien les titres n’est-ce pas ?), aux présidentielles US (les Etats-Unis étant une passion personnelle de l’auteur) ou aux leçons de recrutement donnés par des hommes qui ont réussi…
Vu avec Christophe, nous avons choisi de vous montrer ici le début d’un article, à finir de lire sur son blog, ce qui vous donnera l’occasion de faire à la fois de la lecture utile, brillante et sympathique.
La “cool attitude” expliquée par les neurosciences
Etre “cool” est un signe de reconnaissance sociale et de rébellion superficielle convoité par les marques.
Anette Asp et Steven Quartz, deux chercheurs en neurosciences de l’Institut de technologie de Californie (sis à Pasadena), ont réalisé des tests en plaçant des volontaires sous IRM. Ils leur montrèrent des produits qu’un autre groupe de participants avaient considérés comme “cools” ou pas “cools”.
Il s’avère que la vue des produits “cools” activa une partie du cerveau des volontaires, le cortex préfrontal médian, qui traite les émotions sociales, telles que la fierté et l’embarras, focalisées sur la manière dont nous nous percevons et croyons que les autres nous perçoivent. Le cortex préfrontal médian interagit puissamment avec la partie du cerveau qui régule nos sensations de récompense et dégoût.
Les chercheurs expliquent dans leur livre “Cool: How the Brain’s Hidden Quest for Cool Drives Our Economy and Shapes Our World” qu’il existe une relation entre ce que nous trouvons “cool” et nos sentiments au sujet de notre place dans la Société.
En effet, plus les participants aux expérimentations décrites ci-dessus trouvèrent des objets “cools”, plus actif fut leur cortex préfrontal médian. Cela révélerait que les volontaires réagissaient positivement à l’idée que ces produits puissent améliorer leur image aux yeux d’autrui.
C’est pourquoi la valeur “cool” – condition d’approbation sociale, de réputation, d’estime de soi et/ou de statut – que nous attribuons à certains biens et services joue un rôle décisif dans nos décisions d’achat.
La suite sur Superception.
Bonne navigation.
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