Le blues lundi-esque du businessman

Vous rentrez tout juste d’un week-end de folie et vous ne savez plus qui vous êtes ni ce que vous faites dans la vie. 4 bols de café plus tard, vous en avez compris la raison : on est lundi.

Et le lundi, c’est le blues. Un syndrome parfaitement identifié (le « monday blues ») : pas de panique, vous faites juste officiellement partie de ces nombreux salariés qui jugent le lundi démoralisant. Carrément. Et à tel point qu’une étude, retransmise par le quotidien britannique The Telegraph, révèle qu’en moyenne, le premier sourire ne serait pas décroché avant 11h16. Et ça n’est qu’une moyenne… Pire pour les 45-54 ans, qui seraient grognons pendant 12 minutes environ le lundi. Ambiance.

Donc en plus d’arriver en retard au bureau et de mettre une dizaine de minutes à reconnecter vos neurones, le « Monday Blues » ne vous rendrait productif que pendant 3h30 en moyenne dans la journée.

A en croire les conclusions de l’étude, cette animosité envers le 1er jour de la semaine ferait en fait resurgir en nous un comportement tribal plus enfoui les autres jours. En d’autres termes, le lundi, l’Homme aurait besoin de se retrouver en « tribu », d’où les pauses cafés plus longues avec les collègues, ou les échanges de mails perso pour debriefer du weekend qui vient de s’achever.

Alors pour passer le cap plus facilement, il est préconisé de ne pas travailler le week-end, de garder des moments de détente (faire du shopping en ligne, regarder un film), de se poser la question « en quoi cette semaine va être sympa ? » ou de prévoir ses prochaines vacances par exemple.
Autant de tâches qui nécessiteraient de prendre son lundi, finalement…