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De l’évidence d’être un bon communicant lorsqu’on travaille dans la communication

Quand on choisit de travailler dans la com’, c’est très souvent par…

Quand on choisit de travailler dans la com’, c’est très souvent par envie d’être proche des autres, parce qu’on aime privilégier le contact, et parce qu’on a une certaine (haute ?) idée des relations interpersonnelles.
La communication se travaille à différents niveaux et en premier lieu à l’oral et à l’écrit. Un recruteur qui a un poste à pourvoir dans la com’ a donc certaines attentes dans ce domaine.
Pourtant, on a parfois des surprises car il faut croire qu’on peut travailler dans la com’ et ne pas faire d’efforts dans sa propre com’.

Un exemple ? Un candidat, à la recherche d’un poste en communication (corporate en plus !) qui nous fait un mail, même pas bonjour, même pas au revoir, et tout juste quelques mots pour expliquer son envoi. Sachant qu’il ne cite même pas son dernier employeur (comme si nous, dont le métier repose avant tout sur la confidentialité, ne savions pas garder un secret), c’est plutôt mal parti pour voir de façon positive ses qualités de communicant non ?

Remarquez, à l’inverse, on a aussi eu une candidate (qu’on ne connaît pas pourtant) qui termine sa lettre de motivation par un fort aimable « gros bisous ».

Alors un petit conseil : soignez votre présentation, relisez votre dossier avant de l’envoyer, faites preuve d’originalité si vous le voulez mais attention à ne pas produire l’effet inverse.

6 commentaires sur “De l’évidence d’être un bon communicant lorsqu’on travaille dans la communication”

Antonia dit :

Hello Claire ! Je me faisais la même remarque à la lecture de l’email de mise en relation sollicitée par ce monsieur sur Viadeo, qui ne me dit ni bonjour, ni m… rien. Ne m’indique pas qui nous pourrions avoir en commun, pas plus que ce qu’il attend de moi ou de mon réseau et même pas s’il vous plait ni merci non plus. Cavalier, hein ? Je devrais refuser la demande sans doute, mais je ne résiste jamais à faire ma consultante formatrice en marketing relationnel… Je donne toujours une chance au produit, une 2ème chance de me faire une 1ère bonne impression, en formulant les questions de base pour entamer un début de relation.
J’avoue… la seconde chance est rarement saisie et la réponse de l’impoli tout aussi souvent déplorable, confirme la 1ère impression de non maîtrise du minimum requis en terme de relationnel écrit.
Et de me demander, par ricochet ce qu’il doit en être de la relation orale de ces handicapés du relationnel ?
Sur ces bonnes paroles, une excellente semaine à toi et à l’équipe d’Elaee !

Bob dit :

Je suis définitivement pour la paix des ménages et pour la paix en général d’ailleurs.
Mais, pour que l’harmonie se répande il faut que chacun y mette du sien et balaye devant sa porte.
Que certains candidats manquent d’éducation, que d’autres ignaure les raigles ortogtrafiques de baze ( et ce malgré les "petits surlignements rouges"….) , que pas mal de CV apparaissent mal foutus à certains recruteurs, d’accord !
Mais, les 3/4 des offres d’emplois en ligne sont totalement mal foutues surtout s’il s’agit d’un poste nécessitant une certaine valeur ajoutée. Certains éléments clés sont la plupart du temps absents ( Secteur d’activité / Niveau de séniorité recherché / base salariale… ) si bien que le candidat passe et perd un temps fou à postuler "en aveugle" ( Si le recruteur réactualise son fichier par cette méthode c’est tout simplement malhonnête et par les temps qui courent c’est très mal vu ). Le job est souvent trop sommairement décrit ou – spécialité de nos amis britanniques – comporte une job description tellement longue qu’on pense qu’il doit y avoir erreur et qu’il s’agit du recrutement d’une équipe de 20 personnes.
Pour le CV, il m’est arrivé de relooker mon CV à la demande d’un recruteur – un gros – qui souhaitais le faire passer à l’un de ses clients. 1 mois plus tard, je me suis pratiquement fait jeter par un autre recruteur – un gros – qui n’appréciait pas mon CV relooké alors que le job visé était à 99% le même !
Faudrait savoir.
Sur le marché du travail le relation recruteur / demandeur est inégale surtout sur les secteurs où l’offre est rare. Ce n’est pas une raison pour que certains recruteurs fassent n’importe quoi.
C’est dit ! Très amicalement bien sûr.
Bob

cécile dit :

Bonjour,
c’est la première fois que j’écris sur ce blog. Je trouve votre démarche très interessante. Vos messages sont toujours plein d’humour tout en restant très professionnels et surtout très instructifs pour des personnes qui, comme moi, cherchent en ce moment à bouger, évoluer dans leur carrière de "jeune communiquant dynamique" !!

J’ai bien aime la candidate qui signait sa lettre de motivation par une "gros bisous", au moins à défaut d’avoir trouvé "la perle rare", vous vous serez peut être fait une nouvelle amie très compétente !

A bientôt j’espère.

Bonjour, entre ce billet et celui sur vos journées de recruteurs, que je viens de lire dans la foulée, je vous tire mon chapeau car les hauts et bas émotionnels qu’on peut connaître dans l’exercice d’une entreprise en solo, vous les connaissez, vraisemblablement, dans votre propre organisation.

Je suis convaincue qu’il y a beaucoup de communicants qui ne savent pas du tout instaurer un bon relationnel avec autrui, alors que des gens qui ne s’appliqueraient jamais cette étiquette sont de véritables perles de la com’ !

Personnellement, je me définis profondément comme communicante, et j’assume le poids de cette image en essayant de donner, d’écouter, de comprendre… et de formuler la bonne réponse. C’est un exercice d’endurance, qui crée forcément des déceptions chez moi – manque de feedback, incorrection de l’autre vis-à-vis de moi, incompréhension de moi vers l’autre etc. Comme vous !

Et vous lire ce jour… me rassure 🙂

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charlie dit :

Bonjour,
Je tiens à partager ma dernière expérience – et anecdote- au sein de la direction marketing et communication d'une entreprise type PME familiale en province…
Mon manager accessoirement 'directeur marketing et commercial' dont j'étais censé être l'assistante me tient ce discours :
je ne sais pas déléguer et je ne suis pas non plus un grand communiquant !!! "
donc "De l’évidence d’être un bon communicant lorsqu’on travaille dans la communication " –> la réalité en est bien loin
à bon entendeur…
Charlie

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