De l’importance du nom pour un magazine

K comme Kering, le nouveau nom choisi en mars dernier par le groupe PPR, sert de support à une campagne toute en K qui décline des noms connus en K, genre « Buster K, Calvin K, etc. » (ouf, oui, ça fait beaucoup de K tout ça).
Une communication qui se dit créative et humoristique et où on ne voit, sincèrement, ni nouveauté ni effet de style (à moins que reprendre la liste de noms en perspective comme vu dans Star wars il y a 20 ans soit un clin d’oeil pertinent ?).
Le site en lui-même, avec un sujet luxe, sport et lifestyle, est on ne peut plus sobre, au point même de se demander si tout cela ne manque pas graphiquement de… style.
Heureusement, les sujets traités (qui nous font tous rêver, on est bien d’accord) et l’éditorial façon story-telling relèvent le niveau.

Comme quoi, il n’est pas simple d’attirer les lecteurs, même quand les sujets intéressent.

A ce titre, on attend de voir ce que donneront les chiffres des tirages ultérieurs du magazine « Lui » de Beigbeder qui annonce 350 000 ex. (et qui a, je l’espère, dit merci à la mousseline noire de Léa Seydoux).
Et ce que donnera la version masculine du Elle (réminiscence du « Il » qui n’avait pas trouvé son public dans les années 90) en s’appuyant sur la notoriété du titre de presse le plus connu dans le monde (et oui !), qui lui, table sur 80 000 ex.

Parce que la presse, c’est un peu comme les restaurants, on y va à l’ouverture et on a un peu tendance à oublier d’y retourner, une fois l’effet de nouveauté (dis donc toi, tu as testé le dernier X…) estompé… Non ?