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Rationnel le recruteur ?
Un futur employeur base son choix sur des critères concrets certes, mais le subjectif joue aussi.
L’entretien de recrutement est toujours un moment difficile pour un candidat.
Du côté du recruteur, ce n’est pas très simple non plus. Il y a de multiples questions, attitudes, mots, expressions… à étudier. Et des choses à savoir.
Les faits, rien que les faits
Globalement, il y a des choses très rationnelles, qu’on range dans 4 catégories :
1. Le 1er geste lors de la rencontre. Par exemple, la ponctualité : être à l’heure à un premier RV est une politesse attendue, oui oui. Ne pas se tromper dans le nom de l’interlocuteur avec qui on a RV est un autre exemple. Etc.
2. La présentation. L’attitude. Avec bien sûr le fameux dress-code en rapport le plus possible avec les usages de l’entreprise où vous allez, cheveux et souliers propres… Voir : Comment flinguer son entretien de recrutement ?
3. Les compétences techniques. Critères essentiels pour tenir un poste certes, mais qui fait oublier trop souvent les autres critères (c’est l »‘éternel débat entre hard skills, soft skills et mad skills). Mais on a dit qu’on était dans le rationnel, restons dans le rationnel. Ce sont ces compétences techniques que les employeurs recherchent quand ils sont séduits par les candidatures issues de la concurrence directe (le chemin le plus court… pas toujours le meilleur !)
4. Le savoir-communiquer : communiquer dans les métiers de la communication c’est un pléonasme n’est-ce pas ? Euh…
Et le subjectif dans tout ça ?
Mais dans la sélection intervient aussi tout ce qui est de l’ordre du ressenti, de l’impression, du « feeling », beaucoup moins rationnel.
En premier lieu, la toute première impression qui reste un point essentiel de l’entretien d’embauche : votre façon de serrer la main qu’on vous tend, de vous tenir, d’être en position d’écoute (et pas avachi sur votre chaise les jambes grand ouvert, comme un mafieux qui veut en imposer), le sourire… sont autant de points qui vont influencer votre interlocuteur, consciemment ou pas.
En plus, comme tout un chacun, le recruteur est largement influençable par les éléments extérieurs, genre il a mal aux dents donc de mauvaise humeur, ou amoureux donc plein de bienveillance…
Il faut se poser les questions sur votre attitude : Savez-vous inspirer confiance ? Etes-vous crédible ou en faites-vous trop ? Donnez-vous une image honnête de vous ?
… Bref, tout ce qui fait qu’on « sent » une personne ou qu’on « ne le sent pas ». Qu’on a envie de la connaître. Ou pas.
Comment faire alors ?
La méthode est assez simple. Il suffit de préparer son entretien pour savoir répondre aux questions évidentes bien sûr. Quand on est suffisamment à l’aise pour parler de ses compétences techniques, on est naturellement plus en accord avec soi-même et le fait de se poser moins de questions vous permet de vous montrer tel que vous êtes. Parce qu’il faut surtout… rester soi-même !
A vouloir trop convaincre, embellir ou cacher, l’image qu’on donne de soi ne correspond pas à ce qu’on est vraiment. Indépendamment du fait qu’on ne peut faire illusion dans la durée, c’est un risque important de ne pas inspirer confiance et, au final, de ne pas être choisi.
Pour préparer au mieux son entretien d’embauche, on vous a fait une liste de points à maîtriser. Facile, en 6 points !
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