Le Magazine
Du grand spectacle avec « Qui veut être mon associé ? »
Avec l’émission « Qui veut être mon associé ? » la levée de fonds et la création d’entreprise peuvent se voir comme un jeu. Un jeu où on parie sur la pertinence d’un projet et la réussite possible d’un candidat, confortablement installé devant son écran. Un jeu où on se projette à la place des startupeurs, où on apprend plein de choses et où on regarde avec envie des stars du business distribuant leurs millions…
La 4e année de QVEMA a débuté cette semaine et elle a explosé les compteurs : près de 2 millions de téléspectateurs en direct.
QVEMA : un cours gratuit en création d’entreprise.
Comment réussir son pitch, parler chiffres, convaincre un public (pas facile le jury, et en plus des millions de téléspectateurs), répondre aux questions… Pour qui se lance dans la création d’entreprise ou en rêve, cette émission est une pépite. Il y a ce qu’il ne faut pas faire. Et il y a que ce qui fait briller l’œil des jurés et tomber les cagnottes.
Diversifiées, synthétiques, efficaces, plus ou moins réalistes, bankables ou non, les présentations sont extrêmement instructives. Mais mieux encore ce sont les commentaires des jurés donnant leur avis sur la pertinence du projet qui permettent de se poser les bonnes questions.
QVEMA c’est aussi un show.
Pour preuve le numéro qu’Anthony Bourbon (fondateur de Feed et distributeur de bons conseils sur LinkedIn) lors de la présentation de Fabio Coupas, 21 ans, fondateur de Comingaïa (qui, pour info, a candidaté 3 années de suite avant d’être choisi).
Une fois le pitch de Fabio terminé, il lui fait la leçon en lui donnant son fauteuil et prenant sa place. Commence alors un pitch (tel qu’il aurait dû être) avec des injonctions fortes comme « j’ai 21 ans, j’ai la dalle, je vais tout exploser et je serai le numéro 1 ». Un exemple pour les élèves d’écoles de commerce !
QVEMA c’est la rencontre avec les stars.
Le jury 2024 est composé de 7 investisseurs avec des trajectoires toutes différentes et toutes singulières. Leur point commun ? Ils sont millionnaires et business angels à la recherche de projets d’entreprises dans lesquels investir.
Notez l’arrivée de 2 femmes d’affaires Kelly Massol (l’énergique créatrice – partie de zéro – des Secrets de Loly), Stéphanie Delestre (qui a vendu QAPA à Adecco 65M€) et de l’ancien basketteur, seul Français au Wall of fame de la NBA Tony Parker (Infiny Nine Group).
Les valeurs sûres que sont Marc Simoncini (Angell), Éric Larchevèque (Ledger & Algosup), Jean-Pierre Nadir (Fairmoove.fr) et Anthony Bourbon (Feed & Blast.com), ont resigné. Quelqu’un sait pour combien ?
QVEMA : des millions sur la table.
Quelques chiffres ont été divulgués, non pas sur le salaire donné aux jurés, mais sur le montant de leurs investissements. Il semblerait que le classement serait le suivant :
• Eric Larchevêque avec 2 900 000 euros investis,
• Marc Simoncini : 1 500 000 euros,
• Anthony Bourbon : 1 400 000 euros
• Isabelle André : 1 000 000 euros.
QVEMA : de belles histoires à raconter.
On n’a que le premier épisode pour l’instant mais déjà du storytelling de fou avec la startup Hydratis. Son offre ? Concevoir et commercialiser des pastilles effervescentes conçues pour optimiser l’hydratation. Les chiffres ? Déjà 4 millions d’euros en 2022. De la croissance ? Oui avec 250% entre 2022 et 2023. Le CA attendu en 2024 ? Plus de 10 millions d’euros.
Pour un projet qui a déjà fait ses preuves comme celui d’Hydratis,ça fourmille d’idées côté jurés. Mais plutôt que proposer un montant contre un pourcentage de la boîte, Anthony Bourbon propose d’intégrer Hydratis à sa société Feed contre 300 000 euros de cash-out et un salaire annuel de 100 000 euros pour les 2 entrepreneurs. On ne spoile pas la réponse des 2 associés d’Hydratis…
Bref, vous avez compris, nous on est fans et ça rend accro comme de la réalité. Mais, au fait, ce sont les mêmes ingrédients non ?
Et vous ça vous plaît ?
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