CV truqué, CV jeté.

Après le Directeur de l’Ecole Centrale de Lyon, voici Estérina Tartman qui a dû renoncer au poste de ministre du Tourisme en Israël. Elle avait pourtant sur son CV toutes les compétences requises, avec une licence et un mastère d’universités hébraïques. Mais les médias israéliens ont révélé que les 2 universités n’avaient aucune trace de ces diplômes. Il faut dire que cette députée n’a jamais fait preuve de grande probité, étant déjà accusée de toucher une pension d’invalidité, d’avoir été condamnée suite à un accident de voiture, etc.

En fait, 52% des recruteurs estiment que les candidats transforment souvent la durée de leurs expériences et 71 % qu’ils exagèrent les responsabilités exercées, d’après la dernière étude de Florian Mantione.
Les commerciaux sont les plus enjoliveurs, les trois quarts truquant leur CV.

On peut trouver plein de statistiques sur ces bidonnages de CV et c’est vrai que c’est impressionnant. Il faut faire la part des choses.
Oublier une date ou combler un trou, OK, c’est notre métier de recruteur que de valider. Mais nous ne sommes pas des flics, nous préférons de loin dialoguer dans la confiance que de perdre notre temps à vérifier des diplômes, contacter de nombreuses références, contrôler et entrecouper toutes informations utiles.

Restons corrects. Abuser, c’est prendre des risques et perdre son temps.