Vous connaissez un secteur d’activité qui peut se vanter d’obtenir 26% de croissance ?

Bien sûr, vous connaissez : c’est le e-commerce.
En 2009, les internautes français ont acheté pour 25 milliards d’euros de produits, ce qui correspond effectivement à une augmentation de 26% par rapport à l’année précédente.
En moyenne, chaque acheteur a effectué 11 achats tout au long de l’année, pour un montant d’environ 1 000 €. Le panier moyen est donc estimé à 90 €, et voit son chiffre quasiment tripler pendant la période de Noël (211 €).

Dans le palmarès des sites de e-commerce les plus fréquentés, on retrouve Ebay en tête, avec plus de 12 millions de visiteurs uniques par an, puis Price Minister et Amazon avec un peu plus de 10 millions de visites uniques. Dans la suite du peloton : La Redoute, la Fnac ou encore Voyages-sncf.com et Pixmania.

Le président de la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) François Monboisse explique ce phénomène de hausse par plusieurs raisons. Premièrement parce qu’avec toutes les offres et les promotions réalisées sur la toile, il revient souvent moins cher de commander ses achats sur Internet en bénéficiant de réductions. Ensuite parce que l’ère est au troc et à la revente de produits d’occasion : du vêtement à l’électroménager en passant par les places de concert ou les billets de train, tout s’achète et tout se revend sur Internet, et cela justifie donc qu’Ebay couvre en 2009 plus de 35% de la population internaute. Enfin, un autre critère évoqué est celui de la « conscience écologique » qui fait petit à petit son chemin, et incite de plus en plus les Français à délaisser leur voiture au profit de l’achat à distance.

Les prévisions pour 2010 n’en sont pas moins bonnes, puisque la Fevad annonce un pronostic de 31,4 milliards d’euros de ventes, ce sui représenterait une croissance de 20% par rapport à 2009. Encore un beau chiffre, même s’il est inférieur aux années précédentes, constatation logique d’un marché qui n’est pas encore arrivé à maturité (et qu’on a vu exploser en 2005 avec 57% de hausse sur l’année).

Alors bien sûr, nous sommes tous concernés : d’abord parce que nos habitudes d’achats sont métamorphosées (et même les récalcitrants ne peuvent plus dire le contraire), ensuite parce que le développement du secteur e-commerce crée des emplois. Et là, candidats et recruteurs, on est tous contents de l’apprendre n’est-ce pas ?

Sources : Fevad.com, Zdnet.fr.