Le Magazine
Le monde de la pub en black, blanc, beur existe-t-il ?

Pénélope Bagieu, illustratrice de talent à qui les marques font appel pour croquer leurs campagnes de pub a pris la parole et y a exprimé sur un ton humoristique, léger et très simple d’accès le problème de la diversité et de manque d’ouverture d’esprit dans la pub au travers de sa propre expérience.
Un racisme ordinaire en sorte, où l’on passe par des subterfuges voulus (ou inconscients) pour nier le racisme ou ne jamais en parler. Tourner autour du pot pendant trop longtemps pour arriver au prototype, au cliché de la « nini ». Quoi, vous ne connaissez pas la « nini » : ni métisse ni, méditerranéenne, ni chinoise, ni con-con (comprenez noire, maghrébine, blonde… mais ça ne se dit pas dans la pub !), … la fameuse ménagère de moins de 50 ans bien propre sur elle quoi, un personnage auquel toutes les femmes peuvent s’identifier.
Finalement, le monde de la pub auquel on attribue beaucoup de vertus, de créativité, se retrouve bien piégé par tous ces codes.
Ça ne sert à rien d’en dire plus, c’est très très bien exprimé dans la vidéo: c’est ici
copyright: golem13
Article suivant Quand Ikea nous fait revivre nos 4 ans. - Article précédent Une idée simple et jolie, les cadeaux de Noël de Westjet
Les fiches métiers

Je dépose mon CV
Toute peine mérite salaire
Rémunération, salaire, paie… autant de gros mots qui sont tabous en France, même dans les métiers de la création, de la communication, du marketing et du digital.
2 commentaires sur “Le monde de la pub en black, blanc, beur existe-t-il ?”
Hélas, la vidéo n’existe plus et je n’ose penser que cette vidéo est était supprimé sciemment. Et pourtant, comment ne pas y penser, quand en recherchant sur tous les sites qui y font référence, le lien vers cette vidéo ne donne rien…
Parce qu’il est vrai, que ce que Pénélope Bagieu raconte existe vraiment, que souvent l’on entend ce genre de remarque de la part des marques avec pour seul argument celui de ne pas faire de vague, de ne froisser personne. Ils en oublie que leurs consommateurs sont multiples et variés, que l’argent de chacun d’eux leur assure un chiffre d’affaire confortable.
Je découvre votre article et cela me rappelle les nombreuses tentatives que j’ai faite lorsque je travaillais pour une marque d’hygiène cosmétique il y a une dizaine d’années. Impossible de mettre dans leur communication un mannequin de couleur (africain, asiatique ou autre), ils trouvaient l’idée GENIALE mais finalement euh… ben… non, c’est la dmk qui ne préfère pas, les blonds aux yeux bleus c’était mieux quand meme, ils sont bien associés à la marque. J’ai pu cependant constater qu’en 2013, leur nouvelle agence y était enfin arrivée ! Comme quoi il ne faut jamais désespérer.