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De (plus ou moins) beaux métiers aujourd’hui disparus

Parce que la technologie avance et que les civilisations évoluent, il y a des métiers qui existaient il y a peu et qui ont complètement disparus.
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L’inéluctable des métiers disparus

En ces temps tourmentés où la crise sanitaire impacte encore plus le taux de chômage, on voit le monde du travail changer.
Petit flashback.
Depuis les premiers hommes qui étaient chausseurs, cueilleurs et guerriers jusqu’aux travailleurs modernes qui exercent leur métier à domicile à l’aide d’internet, ce monde a bien changé. Les métiers ont évolué au fil des besoins de chacun et de l’avancée des technologies.
Certains métiers sont devenus moins aliénants, d’autres plus rapides, certains plus précis et une partie d’entre eux a disparu. Sans même qu’on ne les connaisse parfois. Aujourd’hui, faisons un petit focus sur 3 de ces métiers disparus pour peut-être apporter un regard moins sévère, moins utopique, moins biaisé sur notre société actuelle et comprendre que le changement est nécessaire.

L’allumeur de réverbères

Bien que les films et l’imaginaire collectif renvoient davantage à Londres ou New York dès lors qu’il s’agit d’illustrer le temps où les rues étaient éclairées par des réverbères, Paris figurait également parmi les villes utilisant ce type de ressources. L’allumeur de réverbères, autrement appelé falotier, se déplaçait tous les jours dans sa ville, ou dans son quartier plus précisément, avant le coucher de soleil pour allumer une bougie et la placer dans chaque réverbère. Le matin suivant, il refaisait une tournée pour éteindre les réverbères. Il s’agit d’un métier qui a disparu à la moitié du XIXe siècle, quand les lampes à gaz ont remplacé les lampes à huile.
« – Peut-être bien que cet homme est absurde. Cependant il est moins absurde que le roi, que le vaniteux, que le businessman et que le buveur. Au moins son travail a-t-il un sens. Quand il allume son réverbère, c’est comme s’il faisait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère ça endort la fleur ou l’étoile. C’est une occupation très jolie. C’est véritablement utile puisque c’est joli. » (Le petit prince, Saint-Exupéry)

Le bourreau

Ah, voilà un métier qui a eu beaucoup de travail durant les anciennes civilisations et le Moyen-âge. Le bourreau était en charge de l’exécution des peines corporelles et des mises à mort. Il était également parfois présent sur les champs de bataille pour exécuter les survivants ennemis ou les rebelles. Contrairement à la croyance populaire, le métier de bourreau qui se transmettait de père en fils, était un métier particulièrement lucratif et honorable. Le bourreau vivait en effet dans une maison de luxe (située à l’extérieur de la ville certes) en compagnie de domestique et recevait d’importantes sommes d’argent à chaque exécution.
A lire « Sept générations d’exécuteurs : mémoires des Sanson », sur la fameuse famille Sanson qui officia du 17e au 19e siècle, de François-Henri Désérable.

La demoiselle du téléphone

Comme son nom l’indique, cette professionnelle était en charge de la gestion des appels téléphoniques, grâce à un commutateur téléphonique manuel. Elle mettait en lien deux personnes en branchant les bons fils depuis un terminal complexe. Le métier est né avec l’invention du téléphone et il était très mal vu. La demoiselle en question pouvait en effet écouter l’intégralité de chaque conversation dont elle s’occupait. Cependant, en raison de cette particularité, elle était respectée dans les entreprises.
Pour l’anecdote, l’excellente série « Mad Men » décortique à merveille l’importance accordée à ces demoiselles du téléphone au sein des sociétés où elles travaillaient. A voir aussi pour la naissance du monde de la publicité.

Des métiers intrigants, parfois fantasques

Nous avons fait le choix des 3 métiers cités ci-dessus mais la liste est bien plus longue. Certains ne sont pas très éloignés de nous comme les dactylos, les laitiers ou les blanchisseuses. D’autres nous paraissent aujourd’hui cocasses, tels les réveilleurs, les loueuses de sangsues (oui que des femmes) ou les anges gardiens (oui que des hommes). Le job de ces derniers consistaient à ramener les poivrots du bistrot à chez eux.

Et vous, vous en connaissez d’autres des métiers oubliés ?

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