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Des perspectives de recrutement 2021 positives
Malgré l’incertitude prolongée et la fluctuation du marché du travail, les perspectives de recrutement pour 2021 sont bonnes :
82% d’employeurs prévoient d’embaucher cette année et 9 recruteurs sur 10 sont confiants dans le fait de trouver les bons candidats.
Ce sont les résultats encourageants de l’étude annuelle « The Future of Work »‘ fournie par Monster qui l’a réalisée auprès de plus de 3000 recruteurs et 5000 candidats dans le monde. L’objectif : comprendre leur état d’esprit, leurs enjeux et leurs attentes pour l’année à venir.
Les thèmes déclinés dans l’étude sont variés :
• Les perspectives générales de recrutement pour 2021
• L’impact de la pandémie sur le monde du travail
• Le recrutement virtuel
• Les notions d’adéquation et de transparence
• L’écart de compétences
• Les outils et ressources de recrutement plébiscités
• La diversité et l’inclusion
Notons que sur les 82% d’employeurs qui prévoient d’embaucher cette année, 47% déclarent qu’il s’agit de remplacer du personnel tandis que 35% prévoient d’embaucher sur de nouveaux postes.
En synthèse, Monster cite les trois principaux enjeux de recrutement identifiés par les employeurs pour 2021 :
1. Trouver les candidats qui ont les bonnes compétences:
87% des employeurs déclarent avoir des difficultés à pourvoir leurs postes en raison d’un manque de compétences. Cela est particulièrement vrai dans les domaines de la finance et des technologies.
2. L’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle au cœur des attentes :
Les changements des politiques RH alimentés par la pandémie, comme la flexibilité sur le télétravail, les nouvelles règles sanitaires en entreprise, ou encore la présence réduite sur le lieu de travail sont susceptibles de devenir des acquis.
« Je pense vraiment que nous serons dans une meilleure position cette année, en particulier au cours du deuxième semestre 2021 », déclare Scott Gutz, CEO de Monster. « Nous devrions nous attendre à plus d’emplois, plus de candidats ainsi qu’à un plus fort niveau d’activité en général. »
3. Recrutement virtuel :
Les États-Unis sont les premiers à s’adapter aux pratiques de recrutement virtuel (7 employeurs sur 10 pratiquant régulièrement les entretiens et intégrations en mode virtuel) mais plus d’un quart des participants dans le monde ont encore des difficultés à le faire. De plus,tant les entreprises que les candidats (la génération Z en particulier) estiment que le recrutement à distance ne permet pas de se faire une idée précise de l’adéquation entre leur culture et valeurs respectives, ce point étant particulièrement compliqué pour les PME.
La France en particulier
En France, les trois premiers enjeux auxquels s’attendent les recruteurs sont le recrutement en mode virtuel (31%), le fait de trouver les candidats qui ont les bonnes compétences (27%) et le fait de devoir gérer des attentes irréalistes en matière de salaires.
24% des employeurs français prévoient un volume plus important de candidatures, donc plus de temps pour filtrer et qualifier les candidats.
23% d’entre eux prédisent des difficultés à déterminer le potentiel de productivité des futurs salariés qui devront travailler à distance.
A destination des RH, cette étude, téléchargeable ici, est intéressante à connaître pour tous : recruteurs, employeurs et candidats.
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