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Une dérive du web communautaire

Pas classe, l’idée de l’éditeur britannique Thomas Nelson : il veut offrir à…

Pas classe, l’idée de l’éditeur britannique Thomas Nelson : il veut offrir à tout blogueur écrivant une critique d’au moins 200 mots un de ses ouvrages.
Le Directeur de cette maison d’édition vient de monter un programme pour lequel il envisage de recruter 10 000 blogueurs qui iront poster sur leurs blogs ou autres sites (tels Amazon of course, qui se trouve en 1re ligne). Le premier jour, il avait déjà rallié plus de 600 personnes. Eh oui, en chacun de nous sommeille une âme d’écrivain et, à défaut, de critique.
De là à penser et à dire qu’on « achète » les critiques, il n’y a qu’un pas. Et bien voilà, c’est dit.

Débat intéressant s’il en est puisqu’il existe déjà des pros du marketing viral qui ne font ni plus ni moins le même boulot.
La question est posée : est-il possible au web participatif d’organiser un système honnête et transparent ?
Nous voilà un peu dans le même cas de figure que Wikipédia, qu’on ne peut considérer comme une source sûre, dans le sens où les contributions donnent la parole à tout un chacun et ne peuvent être totalement vérifiées.

En tout cas, on se reprend en pleine figure le Règne de l’opinion et la fin de la raison dénoncé par Norbert Bolz, expliquant qu’on est revenus, comme à l’époque des Grecs, à une ère où la « doxa » (l’opinion) est privilégiée par rapport à la connaissance, le savoir scientifique et la déduction. Soyons vigilants.

Source : La Feuille, Le Guardian

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