Chômage en hausse, restons prudents ?

Plus de 3 millions de chômeurs. Le chiffre répété en boucle depuis hier soir a de quoi faire frémir. Bien sûr, on s’y attendait. Mais ça y est, le seuil symbolique des 10% est franchi.

De deux choses l’une, soit vous n’êtes pas en poste et là, il vous faut redoubler d’efforts : répondre à 10 annonces par semaine ne suffit plus, il faut être pro-actif, réactif, créatif.

Vous êtes en poste avec une forte envie de changer : la concurrence vous touche aussi, mais le risque est plus grand, c’est celui de perdre votre poste actuel. Donc prudence est mère de sûreté.  Evitez de clamer haut et fort que vous voulez claquer la porte de votre entreprise. Mieux vaut « tâter le terrain » et voir les possibilités qui s’offrent à vous avant de prendre une décision.
Comment fait-on ?
Travaillez votre réseau (dont vos clients et fournisseurs), contactez les entreprises qui vous donneront envie de vous lever le matin et privilégiez les cabinets de recrutement dont la confidentialité est garantie. Ces professionnels vous aideront à définir votre objectif professionnel et vos priorités, quelles qu’elles soient : fonction, mission, évolution en termes de responsabilités, de salaire, de structures d’entreprise, de mobilité géographique, voire une totale reconversion…

Une fois l’opportunité trouvée, il s’agit aussi de faire les choses dans les règles (on ne donne sa démission que lorsqu’on a signé une promesse d’embauche) et de gérer son départ de manière professionnelle : en informant son supérieur hiérarchique suffisamment tôt pour qu’il puisse trouver un remplaçant et en s’assurant que vos dossiers ont été menés à leur terme.

Conclusion : pour changer de job en période de crise, obligation d’être efficace. Mais vous bossez dans la com’, vous avez donc une belle carte à jouer !

Et pour assurer avec les recruteurs 2.0, voici quelques conseils.