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E-shopping: ça « shoppe » un max

Assise à côté de moi, dans le bus 21 qui mène au bureau, une jeune femme est en train de s’offrir un total look (robe, escarpins…) et même une boîte de thé LOVE, sur ventesprivees.com, depuis son BlackBerry, à 8h20, comme on envoie un SMS. (Oui, je le concède, le matin, je lis parfois par-dessus les épaules des usagers dans le bus).

Assise à côté de moi, dans le bus 21 qui mène au bureau, une jeune femme est en train de s’offrir un total look (robe, escarpins…) et même une boîte de thé LOVE, sur ventesprivees.com, depuis son BlackBerry, à 8h20, comme on envoie un SMS. (Oui, je le concède, le matin, je lis parfois par-dessus les épaules des usagers dans le bus).

En effet, les tendances s’affirment en matière d’e-commerce; ce n’est pas moins de 66% des interrogés qui déclarent acheter en ligne en 2011 contre 51% en 2010.

Et, si au départ, les achats s’orientent essentiellement sur le voyage et l’électroménager, la mode a repris ses droits et devient compétitrice de choc sur le marché.

Pour asseoir son succès, l’e-commerce se déploie et fait entrer en scène ses petits frères, communément appelés F et M (commerce s’entend), vente en ligne via les réseaux sociaux, notamment Facebook, mais aussi via les mobiles et autres Smartphones.

Facebook, qui ne cesse de faire couler de l’encre depuis son entrée en Bourse, critiqué avec véhémence pour son inhabileté (volontaire ?) à dégager du revenu, n’a guère su surfer sur la vague (pour l’instant). Du « j’aime » au « j’achète », les F-boutiques d’Amazon, Bulgari, Diesel et autres n’ont pas fait mouche et en sont pour leurs frais, comme par exemple IBM, qui n’a toujours pas dépassé le pourcent.

M est bon élève. Les sites de ventes en ligne n’ont pas mis longtemps à entendre le chant des sirènes et à comprendre l’intérêt de lancer leur propre application : le Smartphone devient un véritable assistant de shopping personnel. Des applications ergonomiques et sécurisées (comme celle de Bazarchic, ultra ludique, de mon point de vue), des ventes privées qui débutent à 7h pour permettre aux actifs de « rentabiliser » le trajet maison-boulot; ce qui, par ailleurs, offre un avantage considérable: celui d’être les premiers(ères) sur le coup (car les stocks sont limités). Les chiffres soutiennent M : 15% des ventes en ligne sont aujourd’hui effectuées depuis un mobile, avec une progression étonnante de 75% de 2010 à 2012.

Si l’e-commerce est surtout réputé pour ses bons plans voyage, électroménager et mode, aujourd’hui il s’élargit et touche tous les secteurs.

J’en profite pour vous faire partager deux coups de cœur. PetitBallon.com, jeune start-up fondée par Martin Ohanessian associé à l’ancien sommelier du Ritz (s’il vous plaît !) qui propose des vins fameux par abonnement à prix propriété. Ou encore Philippe Wargnier, qui lance sur son site evioo.com une offre de verres optiques luxe (beaucoup moins chers qu’en magasin), entouré de vrais opticiens et d’un logiciel de reconnaissance d’ordonnance.

Les lendemains chanteront certainement pour l’e-commerce. Mais dernier chiffre à garder à l’esprit : selon l’étude du cabinet OC&C Strategy Consulting, huit Français interrogés sur dix préfèrent encore se déplacer en boutique. Pouvoir toucher le produit, se faire accompagner et conseiller par un vendeur… Des habitudes marquées par la culture européenne, sans nul doute influencées par les infrastructures favorisant la proximité des magasins et des centres commerciaux, contrairement aux logiques de répartition des zones de chalandises outre-Atlantique où emprunter le freeway est généralement de mise pour le moindre déplacement.

Alors que l’e-commerce prend du terrain, les boutiques n’ont au demeurant, aucune raison de s’inquiéter. A condition de ne pas négliger le service clientèle, comme c’est souvent le cas. En boutique, la relation conseiller-client doit faire la différence. Courage, les boutiques!

Sources: www.fevad.com, e-marketing magazine, Oc&c strategy consulting, www.petitweb.com, www.socialcommercetoday.com, marketingdirect magazine, Le Nouvel économiste, Stratégies,

2 commentaires sur “E-shopping: ça « shoppe » un max”

Jeanvaljean dit :

Très bien écrit , hâte de lire votre prochain article aussi pétillant que du bon champagne!…

Damien m. dit :

Petit ballon= belle reussite. article sympa a partager. rdv au prochain

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