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Quand Apple, Google et les autres freinent la carrière de leurs employés…

Les géants de la Silicon Valley avaient tout prévu pour contrôler les salaires et la mobilité de leurs employés techniques les plus qualifiés… Tout, sauf que cela s’apprenne !

Aujourd’hui, 4 géants de la Silicon Valley, Apple, Google, Intel et Adobe, déboursent 324 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites judiciaires lancées par leurs salariés dénonçant un embargo sur l’emploi. Un montant qui est certes une paille en comparaison des 3 milliards de dollars demandés par les 64 000 plaignants. Mais qui a valeur de symbole.

Car c’est un véritable pacte de non-agression entre géants de l’emploi aux USA qui est dénoncé dans cette affaire ! Le but : éviter que les salariés impliqués sur un projet ne partent et ralentissent son développement… Mais également empêcher le libre-échange entre les entreprises et les hausses de salaires.

Les dirigeants de ces entreprises et les directions des ressources humaines sont directement impliqués par des échanges de mails. On parle beaucoup de l’exemple de Steve Jobs qui aurait même menacé ses concurrents d’une « guerre » en cas de débauchage de ses équipes Safari !

Débaucher les salariés d’une entreprise est souvent vu comme un acte de piraterie et on peut comprendre que les entreprises essayent de conserver les employés qu’elles forment ou qui possèdent une véritable expertise sur un sujet donné. Mais quid des ententes les empêchant de partir ?

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On vous rappelle qu’un chasseur de tête ne force jamais personne à quitter son entreprise ! Chez Elaee, on s’enquiert toujours de la volonté des salariés de changer d’univers ! Les entreprises doivent donc également s’interroger : si un salarié veut partir, c’est peut-être parce que les conditions (salaire, moyens techniques, hiérarchie, équipe, etc.) ne lui conviennent pas…

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En droit français, un accord entre entreprises, pour freiner l’évolution de carrière n’a aucune valeur légale. Mais on sait qu’il existe des « gentlemen agreements » entre entreprises : on voit par exemple des concurrents s’entendre sur l’arrangement informel : « tu me dis si un de mes salariés veut venir chez toi, et moi je fais de même »…
D’où l’intérêt, pour les salariés comme pour les entreprises, de passer par des professionnels du recrutement qui, eux, doivent s’engager sur une éthique et de la confidentialité.
Sources : L’usine digitale, 01net.com, Boursier.com.
Copyright : The Blunt Bean Counter, Alamy, The Richest.

3 commentaires sur “Quand Apple, Google et les autres freinent la carrière de leurs employés…”

Jules dit :

C’est en effet une bonne nouvelle qu’on mette le doigt sur ce genre d’embargo. Il s’agit de l’intérêt des travailleurs qui, pour la plupart, n’ont même pas connaissance de ce genre de manoeuvre. On a vu la chasse aux talents en développement web pratiqués dans la silicon valley (à l’origine de cet embargo) mais on sait moins que ça se pratique dans tous les métiers… et y compris en France.

Hatchepsoute dit :

Tel est pris qui croyait prendre, juste retour des choses !

Jeff dit :

La fin de l’article me laisse perplexe …
Passer par des professionnels du recrutement ne limite en rien ce genre de pratique car ce professionnel peut tout à fait être « de mèche » avec son client et faire tout ce qu’il lui demande.
Je ne remets pas du tout en cause elaee qui, d’après ce que je lis et vois, semble avoir une certaine éthique et un respect des candidats ce qui est suffisamment rare pour être souligné !
Je parle surtout d’autres que j’ai pu rencontrer ou toutes les pratiques sont bonnes …
Je vous laisse méditer

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