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L’autoédition, nouvel outil de promotion. Qui marche.

Du simple article au roman ou au livre professionnel, focus sur l’évolution de l’écrit comme outil de brand content.

On connaît tous le succès phénoménal du livre « 50 nuances de Grey » d’E.L. James (95 millions de dollars de ventes) mais saviez-vous que l’auteur a d’abord publié sur son site personnel avant d’être repérée par une maison d’édition ?
Le best-seller « Silo » de Hugh Howey (de la science-fiction dont les droits ont été rachetés par Ridley Scott), qui a dépassé les 500 000 exemplaires vendus, a débuté lui aussi sur internet au prix défiant toute concurrence de 99 cents.
Même en France, on a notre petit exemple : « Les gens heureux lisent et boivent du café » d’Agnès Martin-Lugand est passé aussi par l’auto-édition avant de connaître le succès.

Mais l’auto-édition, qui consiste à éditer un ouvrage sans faire appel aux services d’un professionnel du domaine (la maison d’édition), ne concerne pas que la littérature.
Historiquement, la publication, pour un chercheur ou un expert par exemple, a toujours été un passage obligé pour être crédible auprès de sa communauté.
Les entreprises font depuis plusieurs années appel aux articles ainsi qu’aux revues pour bâtir leur réputation auprès de leur clientèle.
Avec l’avènement du digital, le contenu a vu son pouvoir grandir, grâce à l’accessibilité des données (et de l’influence sur nos comportements), la viralité et la soif toujours plus grande d’informations qui nous sont fournies sur la base d’un référencement en perpétuel changement.
Aujourd’hui, on ne compte plus les livres blancs proposés par les entreprises ou experts, destinés à asseoir une légitimité sur un sujet, auprès d’un marché ou de clients.

L’autoédition est en train de connaître un essor considérable

Cette pratique, qui s’appuie sur l’intérêt pour l’écrit, est née grâce à internet et surtout au développement du marché des livres dits professionnels.
Les consultants, les chercheurs et les professionnels peuvent vendre ou distribuer leur livre gratuitement grâce au numérique, de façon complètement libre, sans subir les contraintes ni payer une maison d’édition.
A l’aulne de nos attentes en matière de transparence, cette liberté de ton, les avis personnels et le partage d’une vision sont particulièrement appréciés.

Ni plus ni moins que du content marketing

Le but est de produire du contenu objectif et de qualité pour satisfaire le besoin d’informations et de connaissances du client ou du prospect. On retrouve bien là la définition du brand content.
Et oui, on a retrouvé le guide que Michelin offrait gratuitement aux chauffeurs en 1900 !

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Pertinence du contenu, apport d’informations ou de méthodes, conseils pratiques, réflexions sur le métier… sont autant d’actions qui permettent d’acquérir de la légitimité et bien sûr de se démarquer de la concurrence.
Il est évident que chacun de nous est sensible aux partages d’expériences de professionnels qui sont plus compétents dans leurs domaines d’expertises que les éditeurs.

Comment auto-éditer ?

Autoéditer un livre professionnel requiert de se poser quelques questions.
Si l’ouvrage est publié dans le cadre de la stratégie de la marque en la mettant directement en avant, il est recommandé de le distribuer gratuitement aux clients.
Il est tout à fait possible de publier un livre professionnel sous le nom d’un cadre ou du patron de l’entreprise. Ce qui permet d’utiliser l’image de l’auteur pour valoriser celle de la société.
La distribution du livre doit répondre aux mêmes exigences que n’importe quel contenu publié par l’entreprise. Il convient avant tout de soigner l’information et la page de téléchargement. Puis il est envisageable de décliner son contenu en vidéo ou de l’accompagner d’une version audio avec commentaires. Il peut aussi être intéressant de proposer aux clients de donner des retours sur le contenu via une note par exemple ou des commentaires sur la page de téléchargement ou sur les réseaux sociaux.

Et le CV dans tout cela ?

Comme outil de personal branding, on voit de plus en plus des auteurs (les consultants surtout) publier en même temps que leurs écrits leurs CV.
Mais le plus intéressant reste la ligne qu’on peut ajouter sur son CV lorsqu’on a publié : un moyen efficace de montrer qu’on est capable de prendre la parole sur un sujet donné et que l’on se positionne comme un expert. Cette fameuse prise de parole circonstanciée à laquelle on est, chez Elaee, si sensible et qui est si appréciée de tous les recruteurs.

shutterstock_340772252L’auto édition, nouvel eldorado

Sans conteste, le fait de publier soi-même est, en plus d’asseoir une expertise, un tremplin vers les maisons d’édition traditionnelles qui repèrent vite les publications à compte d’auteur susceptible de passer à un stade plus industriel.
Les entreprises, les professionnels en poste ou en recherche d’emploi disposent d’une nouvelle arme pour prouver leur valeur et devenir une référence dans leur domaine. Créer du contenu pertinent et exploitable permet d’asseoir une réputation, d’étoffer un CV, et de booster une carrière.

Un vrai phénomène donc. Pas encore convaincu(e) ? Alors apprenez qu’au prochain salon du Livre, qui ouvre dans quelques jours, un atelier auto-édition sera animé. Par Amazon.

Sources : Lexpress, Edilivre, JDN…
Copyright : Michelin, Shutterstock « upload and download files… »

Un commentaire sur “L’autoédition, nouvel outil de promotion. Qui marche.”

Fred dit :

Un ouvrage publié par Eyrolles explique tout cela très bien Publier son livre à l’ère numérique, le guide de l’auteur-entrepreneur » d’Elizabeth Sutton et Marie-Laure Cahier

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