Le Magazine

L’afterwork : avec ou sans modération ?

L’afterwork comme outil de cohésion d’équipe. OK mais sous certaines conditions…
afterwork management marque employeur

1 fois par mois, ça va. 2 fois, ça va. 3 fois, bonjour les dégâts ? (oui, on n’a pas résisté)

C’est un moment « entre chien et loup », où l’on n’est plus vraiment au travail mais pas encore passé en mode « perso ». Comme tous les apéros, l’apéro entre collègues est un vrai moment de convivialité dont l’intérêt managérial est à connaître.
Une organisation est une somme de salariés qui se rencontrent et se stimulent. Des interactions sociales nécessaires offertes par l’entreprise.
D’après une enquête Opinion Way, 42% des salarié.e.s font des afterworks et 60% des salarié·e·s qui y participent le considèrent comme très important pour le bien-être en entreprise. Il y a fort à parier qu’avec le Covid et ses épisodes de confinement, l’importance de ces moments informels (en tout cas « moins formels ») a pris du poids. Quelles sont les raisons de cette forte attente de la part des collaborateurs ? 
Comment assurer le succès de ces apéros-boulot ? C’est ce que nous allons voir.

L’afterwork, un icebreaker de premier ordre.

Les derniers mails sont envoyés et les ordis sont fermés : l’afterwork peut commencer. Prévenus de longue date ou invités de dernière minute, les collaborateurs ont répondu présents. Besoin ou envie d’une parenthèse détente dans leur quotidien pro, une chose est sûre : en ce début de soirée, les échanges vont être riches et les langues vont se délier ! Sur des sujets légers aussi bien que sur des sujets pros. Les managers vont en ressentir au fil des minutes et dans les jours suivants les bénéfices sur la cohésion de leur équipe.
En tendant bien l’oreille, vous vous apercevrez que les salariés vont faire connaissance plus intimement (« Ah bon, tu habites dans ce quartier-là ? ») ou prendre plus précisément de leurs nouvelles (« Mon premier a fait aussi des terreurs nocturnes »). Ils peuvent aussi parler d’un dossier commun en cours sur lequel ça coince ou du manque d’implication de Untel dans ledit dossier. Toutes ces conversations leur font du bien à eux… mais aussi aux managers. Ainsi qu’à l’entreprise pour qui l’afterwork peut être un outil sympa pour développer l’appartenance et donc la marque employeur. Une image friendly attirera mieux les nouveaux talents.

L’afterwork, un teambuilder hors pair !

C’était le moment de faire un petit break et l’organisation de ce petit moment a distillé ses signes positifs dès la lecture de l’invitation. Chacun.e a apprécié qu’on le / la sollicite, et le petit sentiment de reconnaissance et de considération a fait du bien.
Dans le top 4 des raisons qui donnent envie aux managers de sortir l’arme fatale de l’afterwork, on peut citer :
• Lancer ou relancer une dynamique d’équipe
Certains collaborateurs ont fait part de tensions voire d’un coup de mou. Un afterwork animé de quelques jeux relancera la machine.
• Prendre le pouls de l’équipe
Vous avez l’impression que l’esprit d’équipe s’est enfui ces dernières semaines et que vous bossez tout.e seul.e ? On vous l’a dit : à l’apéro, les échanges ont moins de pression que pendant la journée de travail. Ce sera plus fluide, plus ouvert, plus simple.
• Remercier et même féliciter les collaborateurs
Après un projet long et haletant, fêter son succès va permettre à chaque membre de l’équipe de décompresser, de se sentir valorisé et de reprendre de l’énergie pour les prochains sujets et le run du service.
• Onboarder les dernières recrues
Turn-over ou renforcement, la physionomie de votre équipe a changé ces derniers temps. L’apéro d’après-boulot est un moyen idéal pour découvrir ses nouveaux collègues. Alors, foncez !

Côté organisation, bienveillance de rigueur…

C’est le manager qui lance un afterwork (quoique, on connaît certaines organisations où certains salariés le proposent eux-mêmes… Bastien si tu nous lis ;-)), et l’évènement est rarement improvisé. Date (pas trop éloignée), heure (après le boulot, voire même 1 heure avant) et lieu (accueillant) doivent être savamment choisis pour mettre tous les salariés à l’aise. Le jeudi n’est pas une obligation. Les impératifs du soir ne sont pas les mêmes pour chacun.e. Par exemple un apéro-boulot un mardi soir peut être sympa pour des parents.
Il faut bien faire attention à ce que tout le monde soit inclus.
A charge pour le manager de ne pas perdre le contrôle. La consommation d’alcool peut faire des dégâts. Veillez au grain pour éviter les débordements et assurez la sécurité de tous !

Dernière chose : don’t be radin !

Que vous soyez l’instigateur.trice ou non de l’afterwork, c’est au / à la manager d’offrir la première tournée. Il est d’ailleurs normal si c’est le / la chef qui organise et tient le rôle de Chief Happiness Officer que ce soit l’entreprise qui paie les frais de la soirée. Les afterworks font parfois l’objet d’un budget de communication interne. Si ce n’est pas le cas, formulez vite une demande. Cet article peut vous aider à argumenter 😉

 

Laisser un commentaire

Les fiches métiers

Fiches Métiers

Je dépose mon CV

Déposer

Toute peine mérite salaire

Rémunération, salaire, paie… autant de gros mots qui sont tabous en France, même dans les métiers de la création, de la communication, du marketing et du digital.

Votre salaire en 3 étapes