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Métavers : recrutement et emploi, tout est à créer

Vous rêvez de travailler dans l’univers virtuel ? Vous pensez que dès demain vous pourrez candidater sur le métavers ?
metavers recrutement elaee

Métavers, métavers, métavers… on ne parle plus que de ça. L’annonce tonitruante de Mark Zuckerberg en septembre 2021 a fait entrer le mot métavers dans nos conversations quotidiennes. En changeant le nom de Facebook en Meta, (en plus de détourner l’attention sur les problèmes de l’entreprise), il a lancé une nouvelle course dans le futur.
A laquelle les grandes plateformes telles que Microsoft, Roblox, The Sandbox ou Epic Games (ce dernier, créateur du jeu Fortnite, avait déjà levé 1 milliard de dollars en avril 2021 pour passer sur le métavers), ou les grandes marques répondent, ou ont déjà répondu.

Exemples ? Vous pouvez déjà acheter du Uniqlo sur Minecraft, et sur Fortnite acheter des baskets Balenciaga ou piloter une Ferrari. Vuitton, Gucci, Burberry, Nike… Beaucoup de marques adeptes d’offrir une expérience client originale, sont déjà en train de tenter l’aventure.

Le métavers se présente tel un eldorado pour attirer et recruter les – jeunes – talents, surtout s’il s’agit de postes dans le digital ou la tech. Logique. Les millenials, rôdés au monde virtuel des jeux vidéos, vont privilégier les entreprises qui sauront communiquer avec eux.

Chez nous, l’exemple le plus récent concerne Carrefour qui veut recruter 3000 data scientists et data analysts d’ici 2026 grâce à une parcelle louée dans un métavers corporate nommé VR Académie.

Par extension, tout le monde s’interroge sur l’usage du métavers en termes de recrutement… selon les métiers.

Des métiers immergés ou non-immergés

Pour déployer la présence de Méta dans le métavers, 10 000 postes en Europe sont à pourvoir. Il s’agirait de profils d’ingénieurs. En tout cas, de métiers non-immergés. Entendez par là, dans la vraie vie. Pour construire ce mode virtuel, il faut des artistes de l’informatique et du digital tels que des développeurs, des intégrateurs ou des designers. Ils travaillent sur ce que sera le métavers de demain en termes d’infrastructure, de technologies, d’outils (casques de réalité virtuelle, etc.) et d’expériences sur l’immersion des sens.

De nouveaux métiers vont aussi apparaître pour faire tourner ce monde parallèle. On entend parler d’organisateurs d’événements virtuels, de créateurs de mode pour les avatars*, d’éthiciens… Mais l’univers des possibles est ouvert.
En outre, le métavers se présente comme un terrain de jeu formidable pour le marketing. Pour séduire les prospects et engager les consommateurs, la créativité des entreprises va trouver un nouveau souffle. Il y a fort à parier que là aussi, de nouvelles compétences vont être sollicitées.

Une fois entrés dans le métavers, tous les métiers vont s’y dupliquer. Ce sont les métiers immergés. De l’agent immobilier à guide touristique, chacun va pouvoir s’offrir une seconde vie. Et là, métiers immergés ou non, pour les entreprises qui recrutent, une petite révolution dans leurs méthodes va devoir s’opérer.

Recruter des avatars : la nouvelle réalité de l’embauche

Dans le métavers, il ne s’agit pas d’embaucher un personnage virtuel mais de détecter la capacité du candidat à incarner un avatar et de recruter le candidat qui est derrière l’avatar. Car oui, avec un diplôme dans la communication IRL, tu peux devenir courtier, artiste, avocat ou fée clochette dans le métavers. Un avatar ne représente pas forcément, que ce soit physiquement ou psychologiquement, la personne de la vraie vie.

Le monde virtuel permet sans difficulté de gamifier le processus de recrutement, d’évaluer les compétences avec des mises en situation sans risque, d’analyser les réactions des candidats, de tester des cas pratiques, de fluidifier les échanges et les étapes…
Après des échanges entre avatars candidats et avatars recruteurs, la validation par un entretien « en vrai » (en présentiel ou en visio) semble rester la solution pour signer une embauche.
Mais la rencontre risque d’être incontournable, et ce pour 2 raisons. La première parce qu’il s’agit de préserver des règles éthiques. La seconde parce qu’il faut bien s’assurer, de part et d’autre, qu’on a envie de travailler ensemble non ?

Sachant, bien sûr, qu’il faut pour cette évolution (mais est-ce vraiment une évolution ?) que les entreprises soient arrivées à maturité sur les usages du métavers (un sondage Ifop donne 75% des Français ayant des craintes sur le métavers) et qu’elles aient mis des moyens pour développer leur process de recrutement. On en est encore très loin…

Entre fantasmes et incertitudes, tout est à construire dans le métavers. Pour les marques employeurs des entreprises, le métavers est sans conteste une opportunité pour séduire et attirer les millenials très demandeurs.
À travers une expérience virtuelle adaptée, elles pourront les immerger dans leur univers et leur permettre de discuter avec les collaborateurs en place.
Une bonne réponse à la guerre des talents !

Alors, prêt.e à créer votre avatar de candidat.e ?

* Un avatar est votre personnage virtuel dans le métavers

 

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