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Pourquoi mon métier de recruteur est génial !

« Se lever le matin avec l’envie d’aller bosser » est une maxime souvent entendue de la part de candidats en recherche de nouvel emploi.
Je me l’applique à moi-même…
mon métier de recruteur est génial - elaee

Dring, le réveil sonne. Les yeux s’ouvrent. Je visualise de suite ma to-do-list du jour et c’est gratiné. Parmi mes missions de recrutement en cours, il y en a une qui veut me résister (des candidats qui ne me rappellent pas). Elle ne le sait pas encore mais elle va perdre. Parce qu’il n’y a pas plus tenace que moi. Après, je vois mon planning du jour avec un billet pour le mag Elaee à rédiger (check !), la page LinkedIn à alimenter, une douzaine de coups de fils à passer, tout un tas de réponses à candidatures à faire, et, en point d’orgue, il faut que j’arrive à rappeler mon comptable alors que j’ai 2 RV candidats à assurer. Grosse journée !

Allez hop c’est parti pour la journée de la chasseuse de têtes

Au fil des minutes qui s’égrènent, et de mon esprit de moins en moins brumeux heureusement, je suis vite dans le feu de l’action… Et à nouveau réaliste sur ce qui m’amine au quotidien dans ce métier, pour amener chaque jour mon agenda rougeoyant jusqu’à la couleur apaisée du bleu de mer (le même bleu que Facebook, voir symbolique des couleurs).

Après mon 2e entretien candidat, fin de journée, j’ai le sourire : je fais vraiment un beau métier.
Et je vais vous dire pourquoi.

Etre payée pour rencontrer des gens

Cela peut paraître intéressé dit comme ça, mais c’est bien une des motivations premières qui m’ont convaincue, il y a 20 ans de cela, à quitter un poste que toutes mes copines m’enviaient. Et pour cause, je travaillais à la communication d’un grand joaillier, ce qui me permettait d’emprunter dans le coffre des diamants à volonté… sous réserve de les ramener après les événements bien sûr. Il n’est pas permis à tout le monde de se promener avec des dizaines de milliers d’euros de bijoux sur soi.

Pourtant, c’est à l’aulne de ce poste très show-off qu’une introspection personnelle, ainsi qu’une rencontre avec un chasseur de têtes, qui m’ont décidée à privilégier ce qui m’a le plus plu dans mon parcours professionnel : recruter et former.

D’où l’idée de créer un cabinet spécialisé dans ce métier, avec l’aide d’une associée au profil très commercial avec qui j’ai appris et débroussaillé quelque peu un marché peu habitué à confier le recrutement de leurs profils communication à des cabinets externes. En octobre 2001, peu d’acteurs en recrutement en France, et personne encore spécialisé sur ce métier que j’aime : la communication.

Une des motivations premières je disais donc : rencontrer chaque jour de nouvelles personnes. De là à dire que je suis payée pour rencontrer des gens, il n’y a qu’un pas. Que je saute allégrement.
Mais d’autres motivations entrent en ligne de compte pour me faire affirmer que le métier que je me suis choisi, sans avoir aucune formation RH à la base, est celui qui me plaît.

S’enrichir au contact des autres

S’il y a un métier où on est bien obligé d’apprendre chaque jour c’est bien celui de recruteur.
Il en faut beaucoup pour assouvir ma grande curiosité et là, à chaque interaction (avec un candidat ou une entreprise) on apprend en quoi consiste leur quotidien, leur métier, leur marché, leurs attentes… C’est fou comme on devient vite très informée de l’économie réelle dans laquelle on vit. Des tendances du moment (par exemple : télétravail, quête de sens, difficultés des entreprises…) à la liste que personne n’ose écrire des boîtes qui sont sur liste noire (« moi, je ne veux pas aller travailler dans… ou chez… »).

Etre curieuse n’est pas un défaut pour moi ; je m’intéresse à beaucoup de choses. Je lis beaucoup. Je regarde beaucoup. Je bouge beaucoup. C’est aussi ce qui me fait tenir pour alimenter le blog Elaee sur lequel je rédige a minima 3 fois par semaine depuis… 17 ans. Comprendre le besoin des entreprises et le quotidien des postes qu’on recrute est une chose, mais faire de la veille, s’informer, comprendre les mutations qui jouent sur nos vies, tester… et s’exprimer, en est une autre. Toutes ces actions me permettent d’être en situation d’apprendre. Chaque jour.

Le recruteur est un voyeur

Une des parties les plus amusantes du job de recruteur, c’est d’entrer dans la vie des gens. Quand vous cliquez sur un CV vous ne savez pas ce que vous allez découvrir : une nouvelle personne, un nouveau parcours de vie… Il s’agit de comprendre – à travers les lignes – le message transmis. Cela fait de moi une voyeuse. Mais j’assume !

D’ailleurs, cette manipulation qui consiste à cliquer sur un fichier pour visualiser un CV, c’est du registre du jeu. Comme une roulette russe : est-ce que c’est ce que je cherche ? Ou pas ? Parfois la surprise est bonne. Genre « exactement le CV dont j’ai besoin » et là c’est comme gagner au jackpot. On sait qu’on tient là une bonne piste et qu’on passera moins de temps sur cette mission.

Un métier à aimer

Comme je le disais dans l’article « On ne fait bien que ce qu’on aime faire » (pour ceux qui suivent, vous avez pu remarquer que j’ai changé ma page LinkedIn avec cette formule et la nouvelle couleur « peach » de l’année – plus douce que le vert flashy précédent).
Pour ceux qui comme moi ont un rapport au temps un peu trop exacerbé (on est nombreux à détester perdre notre temps), on n’oublie pas les chiffres suivants : à 78 ans, un être humain aura passé 28 ans à dormir, 10 ans à travailler, 9 ans à regarder un écran et 4 ans à manger… ça laisse rêveur non ?

Il s’agit donc d’être aligné.e avec un métier qu’on aime. En ce qui me concerne, même s’il est de plus en plus difficile en raison du marché de l’emploi et des exigences de plus en plus fortes des candidats et des employeurs, il continue à m’apporter des surprises et des savoirs.. . Alors je continue de croire que mon métier de recruteur est génial.
CQFD.

 

 

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