La reprise dans le travail, et pourquoi pas ?

L’activité d’un cabinet de recrutement spécialisé digital / communication / marketing comme le nôtre a bien été mise en sommeil quelques temps. Les indicateurs étaient tous en baisse : missions et projets de recrutement ajournés, d’autres carrément annulés, plus que 2 CV reçus par jour (au lieu des 50 habituels), des candidats inquiets à l’idée de changer de boîte, …
Pour être tout à fait honnêtes, on s’est laissés quelque peu séduire par la procrastination (pourtant ce n’est pas notre copine celle-là). Mais on a aussi passé beaucoup de temps à se désinscrire de toutes les mailings lists qui envahissent nos boîtes mails, à relancer nos factures non payées qui ont toutes fuies dans les placards, et ranger tous ces dossiers à classer qui nous hurlaient « et moi et moi ! » depuis si longtemps. Ah oui, et puis aussi on a enfin pris le temps de lire ou de regarder tous ces liens qu’on avait mis de côté en se disant « le jour où j’aurais le temps ». Enfin, on a continué à répondre à chaque candidature, chaque question, ça reste la valeur essentielle et le signe caractéristique d’Elaee. Check !

Des changements chez les recruteurs et au sein des entreprises qui recrutent

On a aussi transformé nos méthodes de travail, que ce soit sur la prise de contact des candidats ou sur la passation d’entretiens. Pour preuve, on est devenus des pros sur Skype, Zoom, Teams et autres Hangouts.

Et puis, l’activité est repartie petit à petit, de nouvelles prises de contacts (candidats et entreprises), de beaux projets de postes à venir (surveillez bien notre newsletter), alors on se remet petit à petit à reprendre nos pages Twitter, Linkedin, Facebook, à réécrire des articles avec notre expérience et notre cœur, en privilégiant les sujets qui sont importants pour nous : être bien dans son job, participer aux mutations si nombreuses dans nos métiers du digital, du marketing et de la communication, garder l’œil ouvert et le sourire frais.

Chez nos clients, on remarque déjà quelques changements : par exemple l’acceptation d’intégrer des étapes de visioconférence dans le process de recrutement, ce qui évite la multiplication des RV en interne pour des candidats que l’on obligeait auparavant à se déplacer plus souvent que nécessaire. Ce qui sera un bon point pour la durée des recrutements.

Pourquoi pas ? On pourrait le faire, pour quelle raison ne le ferait-on pas ?

Autre fait marquant : la capacité à intégrer le télétravail dans une fiche de poste. On a entendu plusieurs fois la phrase « on a vu avec le confinement que c’était possible, alors pourquoi pas ? » On peut même rêver à l’étape suivante qui consistera à accepter un candidat habitant un autre secteur géographique de l’entreprise sans avoir à lui demander de déménager ? Et pourquoi pas (vous avez remarqué, on aime bien le « pourquoi pas » qui nous fait toujours un clin d’œil bien positif)…

Le travail vu autrement

Alors, on veut croire que ce confinement nous aura été utile pour faire le tri sur nos priorités, par exemple l’importance du temps à s’accorder à soi-même, à sa famille ou à ses passions. Ainsi qu’à la place que prend notre travail dans notre vie personnelle.

Cela s’applique aussi à la façon dont nous faisons notre métier de recruteur chez Elaee : sans céder à l’automatisation à tout va que les nouvelles technologies veulent nous vendre, avec plus d’efficacité dans notre organisation au quotidien (méthode Pomodoro, télétravail, outils de partage…), et toujours de l’écoute et, n’ayons pas peur des mots, d’humanité. Parce que le travail reste source de revenus et d’échange, d’insertion sociale et la base de l’économie, c’est vrai. En attendant qu’une autre forme de société à venir le fasse muter profondément. Ou disparaître. Et pourquoi pas ?